Dans la première partie de la cassette, le vétérinaire biologiste, chargé de mission à bord du Marara, bâtiment scientifique de contrôle biologique (BCB), fait une description précise de l'enregistreur de distance et de profondeur d'un filet à plancton.
Ce dernier permet de savoir à quelle profondeur le filet a travaillé. Il se compose de quatre petits cadrans qui vont donner le débit de ce qui est passé à travers l'appareil (4188m3 d'eau filtrée ici).
Une petite capsule barométrique inscrit sur une plaque la géométrie du trait de plancton en fonction de la profondeur et de la distance à laquelle le filet a travaillé.
Un petit tracé est fait par la plume de la capsule barométrique.
Cette plaque est mise dans un petit viseur qui va permettre, grâce à une échelle graduée, de savoir à quelle profondeur le filet a travaillé et à quelle distance : le trait est ici à 100 mètres de profondeur, ce qui est idéal en Polynésie pour trouver du plancton à l'heure à laquelle se déroulent ces rushes.
La baleinière est ensuite mise à l'eau. Les rushes suivent le Marara dans la baie de Cook depuis la baleinière pour le déroulement de la pêche à la traîne à l'aide de tangons : sortie des tangons de traîne (barres d'aluminium qui débordent de chaque côté), sur lesquels on accroche trois barres de traîne qui sont de longueurs dégressives en se rapprochant du bateau. Ils sont accrochés à des leurres artificiels avec lequels des thons, des espadons, etc sont attrapés.
Ce type de traîne est pratiqué à proximité immédiate du récif, sur des fonds d'environ 50 mètres ; distance à laquelle les grands poissons pélagiques viennent s'approcher pour essayer de trouver une nourriture facile et où ils sont donc pêchés.
A chaque île abordée, ce type de pêche est exécuté afin d'avoir une surveillance radiologique de toutes les îles contrôlées pour les poissons pélagiques et les poissons qui vivent à proximité immédiate du récif.
Ce type de pêche a un rendement très variable et les meilleurs rendements ne sont pas à proximité des îles car le bateau entrerait en concurrence directe avec les pêcheurs locaux mais en plein océan sur les hauts-fonds marins (îles Marquises, Australes, îles Sous-le-Vent).
Ce type de pêche dure une ou deux heures, en fonction des endroits et des poissons pêchés.
La cassette se termine avec le mouillage du bateau dans la baie de Cook.

00;00 : Plan sur une récolte de plancton, à bord du Marara, bâtiment scientifique du service mixte de contrôle biologique (SMCB).
00:10 : Gros plan du plancton recueilli.
00:19 : Interview du vétérinaire biologiste, chargé de mission à bord du Marara.
00:21 : Présentation d'un enregistreur de distance et de profondeur.
00:28 : Gros plan de l'enregistreur.
01:01 : Gros plan de la plaque à l'intérieur de la capsule barométrique.
01:36 : Gros plan du viseur à l'intérieur duquel la plaque est placée et lecture des données.
02:23 : Gros plan de la plaque vue à l'intérieur du viseur.
02:42 : Mise à l'eau de la baleinière du Marara.
03:46 : Vues du Marara (PY.1014) dans la baie de Cook, depuis la baleinière.
05:36 : Vue du bateau de face, des tangons de traîne.
06:45 : Noir.
06:48 : Plan sur un tangon de traîne.
07:53 : Vue en contre plongée du radar du bateau.
08:31 : Vues du bateau.
09:28 : Vue de la baie de Cook.
10:04 : Paysage.
10:49 : Vues du bateau.
12:25 : Travelling sur l'océan.
12:43 : Vues de la baie de Cook (mont Rotui).
14:17 : Habitations et petits bateaux.
14:40 : Plan d'ensemble de la baie.
14:57 : Vues du Marara.
15:33 : Plan de coupe : vue d'un oiseau sur une route.
15:40 : Noir (plan de coupe).
15:44 : Vues du Marara à l'arrêt.
16:04 : Jetée de l'ancre.
17:11 : Sons de cloche au mouillage du bateau.