Le 23e régiment de Spahis est formé en août 1958 à partir d'unités montées venues de 3e régiment de Spahis Marocains (burnous bleu) et du 10e GESA (burnous rouge). Les unités de spahis à cheval, comme les compagnies nomades, étaient composées en majorité de Français de souche nord-africaine. D'abord implanté à Saïda dans le Sud-Oranais, le 3e RSM passera en 1960 à Géryville sur les Hauts-Plateaux.

Après une fantasia en tenue de tradition visible sur plusieurs photographies identifiées sous les références suivantes (R755 à R821 et R834 à R845), le 23e RS (régiment de Spahis) manoeuvre en milieu boisé (R822 à R833 et R846 à R871).
Les exercices de terrain, comme dans les autres armes permettent d’acquérir les actes réflexes et les actes élémentaires du combattant.
Le but de cet exercice est de roder l’escadron à manœuvrer sur une grande étendue pour ratisser le terrain méthodiquement en coordonnant l’action des pelotons et des escouades qui s’appuient mutuellement.
Le 23e RS a été très efficace dans la plaine d’Alfa et les collines du Géryvillois (aujourd’hui El-Bayadh). Cette zone permettait aux agents du FLN de se dissimuler grâce aux nombreuses dépressions qui s’y trouvaient, mais avec leurs chevaux, les spahis pouvaient suivre les traces sans se faire repérer et arriver par surprise jusqu’aux caches.
Au retour de leur exercice, le colonel Giraud, fils du général, commandant le 23e RS passe ses hommes en revue (R872 à R911).

Note : une fantasia est une démonstration équestre de cavaliers arabes, se manifestant par la simulation d'assauts militaires.
Les références R763 et R796 sont manquantes.
Concernant les références R752 à R753, la numérisation devra être réalisée à partir des tirages en album, les négatifs étant manquants.
Concernant les références R750 et R751, les médias sont en attente de versement, seule la notice du R750 est créée (note du 04/05/2022).