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Prisonniers français, ukrainiens ou polonais requis par les autorités occupantes, libérés lors de la libération de Strasbourg par la 2e DB (division blindée).
Catégories
Arme blindée et cavalerie (ABC) |
Bataille d'Alsace |
SCA [Service cinématographique de l'Armée] (1939-1946) |
Char de combat français 2e guerre mondiale |
Libération de prisonniers |
Mots clés
Informations techniques
Procédé original | Négatif |
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Format d'origine | 24x36 |
Support d'origine | Acétate |
Couleur | Noir et blanc |
Orientation | paysage |
Propriétés
Référence | TERRE 339-8041 |
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Date de début | 22/11/1944 |
Date de fin | 23/11/1944 |
Photographe(s) | Lennad, Roland - Jacques Belin - |
Lieu(x) | Alsace - Bas-Rhin - France - Strasbourg - |
Origine | SCA |
Mention obligatoire | © Jacques Belin ; Roland Lennad/ECPAD/Défense |
La photographie est issue du reportage suivant :
Bataille d'Alsace : prise de Strasbourg et de sa région par la 2e division blindée (2e DB).
Voir la notice du reportageDescription du reportage
Les images prises attestent tout d'abord de l'entrée dans Strasbourg du sous-groupement Rouvillois avec le char "Evreux" du détachement Briot, premier à pénétrer dans la ville, de la prise du pont d'Anvers et des combats de rue (destructions, incendie). Dans les quartiers de Neudorf et du Port du Rhin, les habitants fuient pour se replier vers le centre ville, des soldats construisent un barrage antichars, des Français et des Russes sont libérés, tandis que des soldats allemands sont faits prisonniers. D'autres capturés sont rassemblés à la caserne Stirn. Sur la place Kléber, des enfants jouent avec des mitrailleuses allemandes abandonnées pendant que des prisonniers allemands déblaient les gravats. Sur des colonnes Morris, les Strasbourgeois libérés lisent la proclamation du général Leclerc, qui, avec ses hommes, a tenu le serment de Koufra.
Les images montrent également le nettoyage de la ville par le 501e RCC (Régiment de chars de combat) du GTV et par des éléments du RBFM (Régiment blindé de fusiliers marins) dans le quartier de Neuhof, aux ponts de La Bruche et de la Montagne Verte et dans les alentours. Dans le centre ville, civils et militaires assistent aux obsèques du commandant Rasson de la sécurité militaire.
Le 26 novembre, une prise d'armes présidée par le général Leclerc, sur la place Kléber, en présence du 12e RC (Régiment de cuirassiers) et du 12e RCA (Régiment de chasseurs d'Afrique) célèbre la libération de la ville.
Les clichés présentent enfin la progression de la 2e DB dans la région avant et après la prise de Strasbourg. Les convois, acclamés à leur passage par les habitants libérés, traversent successivement Saverne (Bas-Rhin) (atteint le 22 novembre par le GTL de Langlade), Fénétrange (Moselle), Blaesheim (Bas-Rhin) (3e escadron du 1er RMSM -Régiment de marche de Spahis marocains- et 2e peloton du 2e escadron du 1er RBFM), Entzheim (Bas-Rhin), Hindisheim (Bas-Rhin), occupé le 28 novembre par le sous-groupement Rouvillois. Non loin, des éléments du 13e Bataillon du Génie posent un pont Brockway sur l'Andlau. Sur la route de Sarrebourg (Moselle), du matériel, détruit ou intact, a été abandonné.
Les clichés 8159 à 8166, 8180 à 8184, 8186 à 8191, 8198 à 8203 manquent.
cliché L8165 : tirage papier dans le fonds Documentation Française (B223.312-15)
Le cliché 8013 concerne la ville de Dieuze (Moselle) (référence : Historica Hors série, Les Panzers en Lorraine page 65, cote BIB 1093-1 G4).
Texte de l'affiche portant la proclamation du général Leclerc :
"Habitants de Strasbourg
26 ans et un jour après l'anniversaire de 1918. La France a repris Strasbourg.
Pendant la lutte gigantesque de 4 années menée derrière le général de Gaulle, la flèche de votre cathédrale est demeurée notre obsession.
Nous avions juré d'y arborer de nouveau les couleurs nationales, c'est chose faite.
Je vous demande maintenant de saluer avec respect mes compagnons d'armes, officiers, sous-officiers et soldats. Ils ont chargé héroïquement pour franchir les Vosges et libérer Strasbourg.
Je salue avec émotion ceux qui sont tombés.
Habitants de Strasbourg ! La France et ses alliés ne recommenceront plus la faute d'hier, l'envahisseur ne reviendra.
Vive le Général de Gaulle !
Vive l'Alsace !
Vive la France !
[signé] Le Général Leclerc."
A noter la mention manuscrite ajoutée à la légende d'origine de la photo Terre 339-8088 qui révèle la mise en scène du cliché : les deux prisonniers allemands sont en réalité deux Alsaciens qui ont revêtu l'uniforme allemand pour les besoins de la caméra.
Photos du reportage(169)
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A Strasbourg, un avis à la population l'invite à fournir au 2e bureau américain des renseignements sur la position de l'armée allemande.
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Des véhicules légers du sous-groupement Rouvillois, du groupement tactique Dio (GTD), de la 2e division blindée (2e DB) se trouvent dans Strasbourg en ruine.
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Une colonne de véhicules du sous-groupement Rouvillois, du groupement tactique Dio (GTD), de la 2e division blindée (2e DB) stationne dans une rue de Strasbourg.
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Des véhicules du sous-groupement Rouvillois, du groupement tactique Dio (GTD), de la 2e division blindée (2e DB) se trouvent dans Strasbourg en ruine.
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Une colonne de chars Sherman M4 d'une division blindée américaine franchit un pont Bailey lors de sa progression vers Strasbourg.
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Une colonne de chars Sherman M4 d'une division blindée américaine franchit un pont Bailey lors de sa progression vers Strasbourg.
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Pilote et co-pilote d'un char Sherman M4 A2 de la 2e DB.<br>12e Cuir ?
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Les convois de la 2e DB (division blindée) passent dans Strasbourg le 23 novembre 1944 : ici, des half-tracks du RMT, acclamés à leur passage par la population libérée.
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Les convois de la 2e DB (division blindée) passent dans Strasbourg le 23 novembre 1944 : ici, des half-tracks du RMT, acclamés à leur passage par la population libérée.
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Char Sherman M4 A2 du 501e RCC (régiment de chars de combat) du GTV de la 2e DB (division blindée).
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Char Sherman du 501e RCC (régiment de chars de combat) du GTV de la 2e DB (division blindée) embourbé.
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Des infirmières viennent acclamer les hommes d'équipage d'un char TD M10 de la 2e DB (division blindée) qui progressent vers Strasbourg.
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A Neudorf, avenue Jean Jaurès, les habitants du quartier du Port du Rhin (des ouvriers, polonais ou ukrainiens, requis par les autorités occupantes), se replient vers le centre de Strasbourg.<br>Semi-chenillé, tracteur d'artillerie ou de dépannage allemand, réquisitionné par la 2e DB.
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A Neudorf, avenue Jean Jaurès, les habitants du quartier du Port du Rhin (des ouvriers, polonais ou ukrainiens, requis par les autorités occupantes), se replient vers le centre de Strasbourg.
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A Neudorf, avenue Jean Jaurès, les habitants du quartier du Port du Rhin (des ouvriers, polonais ou ukrainiens, requis par les autorités occupantes), se replient vers le centre de Strasbourg.
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A Neudorf, avenue Jean Jaurès, les habitants du quartier du Port du Rhin (des ouvriers, polonais ou ukrainiens, requis par les autorités occupantes), se replient vers le centre de Strasbourg.
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A Neudorf, avenue Jean Jaurès, les habitants du quartier du Port du Rhin (des ouvriers, polonais ou ukrainiens, requis par les autorités occupantes), se replient vers le centre de Strasbourg.
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A Neudorf, avenue Jean Jaurès, les habitants du quartier du Port du Rhin (des ouvriers, polonais ou ukrainiens, requis par les autorités occupantes), se replient vers le centre de Strasbourg.
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A Neudorf, avenue Jean Jaurès, les habitants du quartier du Port du Rhin (des ouvriers, polonais ou ukrainiens, requis par les autorités occupantes), se replient vers le centre de Strasbourg.
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A Neudorf, avenue Jean Jaurès, les habitants du quartier du Port du Rhin (des ouvriers, polonais ou ukrainiens, requis par les autorités occupantes), se replient vers le centre de Strasbourg.