VIDÉO
Profondeur 4050.
A la fin de la guerre, la recherche scientifique s'intéresse à de nouveaux défis, notamment à l'étude de la stratosphère et à l'étude des grands fonds marins. Le professeur Auguste Piccard, qui a réussi une ascension record à 17000 mètres en ballon stratosphérique, est impliqué dans la conception de FNRS II, un bathyscaphe pour plongée profonde.
Ce bathyscaphe, de conception nouvelle, est formé par différents réservoirs d'essence pour la flottabilité et de grenaille pour le lest. Sous ces réservoirs se trouve une "boule", élément sphérique en deux partie rendu étanche par la pression, qui permet d'embarquer 2 hommes.
Les tests de fiabilité sont effectués au-dessus des fosses marines entre le Sénégal et le Cap-Vert. Le bathyscaphe est amené sur le site dans les cales d'un cargo qui servira de base. A bord, l'équipage, dont des hommes du service scientifique de la Marine (J.Y. Cousteau faisait partie de cette expédition), finissent de monter le submersible. Il est mis à l'eau sans passager et il plonge.
A sa remontée, la coque renfermant les réservoirs est très endommagée, mais la boule est intacte. Le manomètre indique une profondeur de 1500 mètres.
La boule est ramenée sur le chantier de Toulon, où elle sera stockée pendant 2 ans, le temps pour les ingénieurs et les ouvriers de fabriquer une nouveau modèle, le FNRS III.
Le commandant Houot est affecté à bord de ce bathyscaphe avec l'ingénieur de génie maritime Pierre Willm. De multiples essais sont effectués au large de Toulon (de 20 à 2000 mètres).
C'est encore entre le Sénégal et les îles du Cap-Vert que va s'effectuer la véritable plongée. Celle-ci sera habitée (et non plus télécommandée) et descendra, en prévision, jusqu'au fond à 4050 mètres. Le bathyscaphe, plus grand que le précédent, est tracté jusqu'au site. Le jour J, les deux membres d'équipages, Houot et Willm, prennent place dans la boule, s'enferment et ordonnent le détachement du submersible : la plongée commence.
A la vitesse de 30 cm par seconde, la descente est très longue et permet aux deux hommes de voir l'évolution de la vie marine suivant la profondeur. De temps à autre, Houot communique avec le navire-base par liaison ultra-sonique. Enfin le sol des abysses est en vue. Une mesure de sécurité largue une partie du lest et le submersible remonte peu après s'être posé au fond.
Note : Le film a été commercialisé. Les droits totalité cinéma et télévision ont été cédés pour une durée illimitée à la société Armor Films le 9 novembre 1955. Le film a été programmé avec le long métrage "La Belle et le Clochard", titre français du film "Lady and the Tramp" (1955) produit par les studios Disney (voir Catalogue des films d'information TTA-123, Service d'information, d'études et de cinématographie des armées, page 192).
Ce bathyscaphe, de conception nouvelle, est formé par différents réservoirs d'essence pour la flottabilité et de grenaille pour le lest. Sous ces réservoirs se trouve une "boule", élément sphérique en deux partie rendu étanche par la pression, qui permet d'embarquer 2 hommes.
Les tests de fiabilité sont effectués au-dessus des fosses marines entre le Sénégal et le Cap-Vert. Le bathyscaphe est amené sur le site dans les cales d'un cargo qui servira de base. A bord, l'équipage, dont des hommes du service scientifique de la Marine (J.Y. Cousteau faisait partie de cette expédition), finissent de monter le submersible. Il est mis à l'eau sans passager et il plonge.
A sa remontée, la coque renfermant les réservoirs est très endommagée, mais la boule est intacte. Le manomètre indique une profondeur de 1500 mètres.
La boule est ramenée sur le chantier de Toulon, où elle sera stockée pendant 2 ans, le temps pour les ingénieurs et les ouvriers de fabriquer une nouveau modèle, le FNRS III.
Le commandant Houot est affecté à bord de ce bathyscaphe avec l'ingénieur de génie maritime Pierre Willm. De multiples essais sont effectués au large de Toulon (de 20 à 2000 mètres).
C'est encore entre le Sénégal et les îles du Cap-Vert que va s'effectuer la véritable plongée. Celle-ci sera habitée (et non plus télécommandée) et descendra, en prévision, jusqu'au fond à 4050 mètres. Le bathyscaphe, plus grand que le précédent, est tracté jusqu'au site. Le jour J, les deux membres d'équipages, Houot et Willm, prennent place dans la boule, s'enferment et ordonnent le détachement du submersible : la plongée commence.
A la vitesse de 30 cm par seconde, la descente est très longue et permet aux deux hommes de voir l'évolution de la vie marine suivant la profondeur. De temps à autre, Houot communique avec le navire-base par liaison ultra-sonique. Enfin le sol des abysses est en vue. Une mesure de sécurité largue une partie du lest et le submersible remonte peu après s'être posé au fond.
Note : Le film a été commercialisé. Les droits totalité cinéma et télévision ont été cédés pour une durée illimitée à la société Armor Films le 9 novembre 1955. Le film a été programmé avec le long métrage "La Belle et le Clochard", titre français du film "Lady and the Tramp" (1955) produit par les studios Disney (voir Catalogue des films d'information TTA-123, Service d'information, d'études et de cinématographie des armées, page 192).
Propriétés
| Réalisateur | Jacques Ertaud - |
|---|---|
| Lieu(x) | Dakar - Toulon - |
| Personnes représentées | Cousteau, Jacques-Yves - Houot, Georges - Willm, Pierre - Piccard, Auguste |
Informations
| Référence | SCA 92 |
|---|---|
| Durée | 00:29:51 |
| Date de réalisation | 17/11/1955 |
| Format d'origine | 35 mm |
| Couleur | Noir et blanc |
| Origine | SCA : Service Cinématographique des Armées |