Suite aux attentats d'Alger [1], la 10e Division parachutiste (DP) met en place un dispositif pour sécuriser la ville et démanteler le réseau des indépendantistes algériens. Son action se fonde sur les directives du préfet Baret qui, à la demande de Robert Lacoste, ministre résident, a donné le pouvoir de police au général Massu, chef de la 10e DP. L'action des parachutistes comprend le contrôle des habitants et l'isolement de la Casbah afin de stopper les agissements du Front de libération nationale (FLN). Pour les aider, des Algériens (réservistes atteints par la limite d'âge) ont revétus l'uniforme des Unités territoriales (UT) et s'occupent de vérifier l'identité des usagers qui prennent le bus.
Note : 1] Il s'agit des attentats dans les cafés nommés "Cafétéria", "Otomatic", "Coq Hardi". Le réseau des poseurs de bombes (dont le chef Yacef Saadi) est démantelé lors de la "seconde bataille d'Alger" en septembre. En octobre, c'est au tour d'Ali la Pointe, son lieutenant d'être pulvérisé par l'explosion de l'immeuble dans lequel il s'était réfugié dans la Casbah.