VIDÉO
Recensement à Beni-Illou.
Description non finalisée (document en cours de traitement et d’analyse).
Traitement documentaire :
La première moitié du film montre des ouvriers travaillant dans une carrière de pierre, ainsi que des ateliers de poterie à ciel ouvert. Vient ensuite le recensement décrit dans le compte rendu d'origine.
Compte rendu d'origine :
Depuis le 1er janvier 1958, l'annexe du Touat à Adrar procède au recensement de toute la population du Touat qui est évaluée à 40 000 âmes dont 14 000 mâles. Ce recensement touche aussi bien les sédentaires que les nomades. A Bini-Illou, le lieutenant Jacques Remy, officier adjoint au chef d'annexe procède aux opérations de recensement. Il est aidé dans sa tâche par un élément de la compagnie saharienne portée du Touat, qui assure en même temps la sécurité.
Les gens recensés à Bini-Illou font partie de la tribu des "Harratines", ils ont la peau noire mais ne descendent pas des anciens esclaves, ils n'ont pas le nez épaté, les lèvres épaisses, les cheveux crépus du soudanais. On leur attribue comme ancêtres les Zénètes et leurs esclaves négresses. Ils cultivent la terre. La caste des "Hérratines" qui forme le prolétariat agricole du Sahara est un rouage essentiel de la vie du désert. Ils ont appris à se contenter de peu. Ils vivent dans des constructions réduites à leur plus simple expression.
Les "Harratines" travaillent misérablement en suivant les vieilles méthodes de leurs pères, sans aucun effort pour les perfectionner, dans une "aboulie" complète. La France a beaucoup amélioré les cultures d'oasis depuis son implantation dans le Touat.
A Bini-Illou, le lieutenant Remy procède aux opérations de recensement, il est aidé dans sa tâche par un élément de la compagnie saharienne portée du Touat qui assure sa protection. Après avoir passé à la photo d'identité, les hommes âgés de 18 ans et plus passent à l'interrogatoire d'identité et posent leurs empreintes digitales sur les fiches de recensement. Une centaine d'hommes sont quotidiennement recensés. Le camion de la Compagnie saharienne portée du Touat est très entouré par les enfants du Ksar, il y a distribution de biscuits.
Correspond au reportage photographique ALG 58 64 de Zygmond Michalowski
Date déterminée par la corrélation avec le reportage photographique ALG 58 64
Traitement documentaire :
La première moitié du film montre des ouvriers travaillant dans une carrière de pierre, ainsi que des ateliers de poterie à ciel ouvert. Vient ensuite le recensement décrit dans le compte rendu d'origine.
Compte rendu d'origine :
Depuis le 1er janvier 1958, l'annexe du Touat à Adrar procède au recensement de toute la population du Touat qui est évaluée à 40 000 âmes dont 14 000 mâles. Ce recensement touche aussi bien les sédentaires que les nomades. A Bini-Illou, le lieutenant Jacques Remy, officier adjoint au chef d'annexe procède aux opérations de recensement. Il est aidé dans sa tâche par un élément de la compagnie saharienne portée du Touat, qui assure en même temps la sécurité.
Les gens recensés à Bini-Illou font partie de la tribu des "Harratines", ils ont la peau noire mais ne descendent pas des anciens esclaves, ils n'ont pas le nez épaté, les lèvres épaisses, les cheveux crépus du soudanais. On leur attribue comme ancêtres les Zénètes et leurs esclaves négresses. Ils cultivent la terre. La caste des "Hérratines" qui forme le prolétariat agricole du Sahara est un rouage essentiel de la vie du désert. Ils ont appris à se contenter de peu. Ils vivent dans des constructions réduites à leur plus simple expression.
Les "Harratines" travaillent misérablement en suivant les vieilles méthodes de leurs pères, sans aucun effort pour les perfectionner, dans une "aboulie" complète. La France a beaucoup amélioré les cultures d'oasis depuis son implantation dans le Touat.
A Bini-Illou, le lieutenant Remy procède aux opérations de recensement, il est aidé dans sa tâche par un élément de la compagnie saharienne portée du Touat qui assure sa protection. Après avoir passé à la photo d'identité, les hommes âgés de 18 ans et plus passent à l'interrogatoire d'identité et posent leurs empreintes digitales sur les fiches de recensement. Une centaine d'hommes sont quotidiennement recensés. Le camion de la Compagnie saharienne portée du Touat est très entouré par les enfants du Ksar, il y a distribution de biscuits.
Correspond au reportage photographique ALG 58 64 de Zygmond Michalowski
Date déterminée par la corrélation avec le reportage photographique ALG 58 64
Sélectionnez l'extrait de votre choix à l'aide des curseurs du lecteur vidéo
{{from_format}} - {{to_format}}
Durée: {{duration_format}}
Informations
| Référence | ACT 5818 |
|---|---|
| Durée | 00:04:18 |
| Date de réalisation | 07/02/1958 |
| Date de début | 07/02/1958 |
| Date de fin | 07/02/1958 |
| Format d'origine | 35 mm |
| Couleur | Noir et blanc |
| Origine | SCA/Algérie (service cinématographique de l'armée française en Algérie) |