Description non finalisée (document en cours de traitement et d’analyse).

Compte rendu d'origine
Synthèse
La récolte du liège bat son plein dans les forêts de Kabylie, depuis trois ans l'insécurité avait empêché l'émasclage [ou le démasclage ?] des chênes.
Cette année la récolte est donc abondante et emploie une nombreuse main d'œuvre locale. Les arbres sont démasclés par des spécialistes et le liège mis en tas descend de la montagne à dos de mulets. Chargé sur un camion, il va grossir l'impressionnant dépôt d'Azazga d'où il sera dirigé vers les ports et les usines.

Résumé joint au dossier
Le degré atteint dans la pacification se mesure aux progrès économiques de l'Algérie. Jusqu'en 1959 les fellaghas avaient pratiquement réussi à interrompre la récolte du liège.
Aujourd'hui, la paix est revenue dans la presqu'île de Collo comme dans le reste de l'Algérie et les habitants ont repris dans la sécurité le chemin des forêts de chênes lièges pour arracher aux jeunes arbres la riche écorce.
Découpé à la base des troncs sur une hauteur d'environ 2 mètres, le liège en plaque est chargé à dos de mulet et transporté jusqu'à la route où attendent les camions.
Déjà en 1959 une récolte partielle avait pu avoir lieu. Cette année 30 000 quintaux de liège ont déjà été recueillis des forêts d'Algérie depuis le début de la saison et la production de 1960 approchera les 100 000 quintaux, analogue aux récoltes moyennes des années précédant la rébellion.

Compte rendu de vision
Exposition bonne. Fixité bonne. Bon sujet et bien traité. Une courte séquence sera montée dans le Magazine des Armées 60/20.
Le lieutenant Lardot, chef de la section production, P.I.