reportage

Reims et ses alentours au début de l'année 1916.

Photographe(s) : Henri Bilowski


Secteur relativement calme en janvier 1916, Reims et sa proche banlieue demeurent sous le feu de l'artillerie allemande. Dans une ville en ruine, la vie des habitants de Reims s'organise malgré les risques de bombardement.

- A Reims, (Marne, du 11 au 20/01/1916) les habitants vivent dans les ruines, organisant leur ravitaillement (V 276 à V 286). Dans une école primaire de la ville, des enfants d'une classe posent devant l'opérateur, équipés de leur masque à gaz (V 303 à V 309). Le " plus petit poilu " de Reims, Robert Canonne, a l'âge de cinq ans.
- A Bétheny, (Marne, 13 au 14/01/1916, V 311 à V 319, V 290 et V 294), le village situé au nord de Reims est soumis au bombardement allemand. Les premières lignes françaises sont organisées dans les ruines du village. Une messe est prononcée dans l'église, située près du boyau du Président, menant aux premières lignes du front. Un prisonnier allemand est interrogé (V 299). Un observatoire d'artillerie a été construit dans les ruines d'une grande ferme (V 318)
- A La Neuvillette, (Marne, 15 au 17/01/1916, de V 320 à V 352) l'usine est occupée par les soldats français qui ont installé leurs abris dans les caves (cuisine roulante).
- Au Linguet (Marne, 20/01/1916, V 335 à V 358) au nord-est de Reims, sur la route de Vitry-lès-Reims, des unités d'infanterie se rendent vers les premières lignes, parcourant les boyaux de communication, proches des lignes allemandes.

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