Le 25 mars 1993, le conseil de sécurité de l'ONU vote la résolution 814 relative à la mise en place de le force des Nations unies en Somalie (ONUSOM) II, à laquelle seront affectés au total 29500 casques bleus provenant de 30 Etats.
Dès le 13 avril, les militaires français participent à l'opération Restore Hope (rendre l'espoir) ou Oryx. Le contingent français est fourni par les forces françaises de Djibouti (FFDJ), pour 400 personnels, et par la force d’action rapide (FAR) pour 700 militaires. Tous ces éléments étaient placés sous les ordres du général de brigade Maurice Quadri (COM-ELEF).
La préparation de la relève du contingent français par la brigade indienne a commencé le 6 octobre et le désengagement des éléments de Somalie s'est déroulé du 15 novembre au 15 décembre 1993. Pour conduire les opérations, 100 personnels de la base de transit de La Rochelle et d'unités de transport de la FAR ont été mis en place à titre de renfort pour effectuer le transit portuaire à Mogadiscio et Djibouti, pour transporter et conditionner en containers le fret et assurer la gestion informatique du matériel rapatrié.
Après 9 mois passés sur le terrain, le bilan de l'action militaire française est positif : la zone de responsabilité est sécurisée, les villes et localités principales sont contrôlées et les grands axes sont sûrs. Les tensions claniques se sont en partie apaisées et une vie sociale et économique régionale a pu redémarrer.