reportage
Reproductions de bulletins ou de journaux de la presse clandestine.
A la Libération, certains grands journaux clandestins (Combat, Témoignage chrétien, Défense de la France...) diffusent à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires. Dans les années 1940-1942, ce ne sont que quelques centaines de tracts et de feuilles, dénonçant la Révolution nationale, la collaboration et le nazisme qui sont péniblement dactylographiés, ronéotypés, parfois imprimés avec les moyens du bord par les premiers résistants (à titre d'exemple le journal Valmy est imprimé sur un jouet, une imprimerie pour enfant).
Lorsque les mouvements de résistance intérieure se structurent à partir de 1942, la périodicité, la fidélisation et l'augmentation du tirage obligent à professionnaliser l'organisation de l'impression. Les grands mouvements se dotent d'un service de propagande et de diffusion. Il faut faire appel à de véritables imprimeurs ou mettre sur pied des imprimeries autonomes, résoudre les contraintes techniques d'un matériel encombrant, assurer la sécurité, trouver des locaux pouvant accueillir les presses, dissocier la composition de l'impression, séparer géographiquement les ateliers, se founir en encre, en papier...
Certains organes clandestins disposent d'imprimeries préexistantes et s'appuient sur des ouvriers typographes militants ou syndicalistes (L'Humanité).
La presse clandestine paie un lourd tribu puisque d'importantes presses sont découvertes par les Allemands et les personnels arrêtés sont exécutés ou déportés.
Reproductions d'un exemplaire de Combat et d'un exemplaire de Résistance.
Les photographies de ce reportage ne sont pas communicables pour des problèmes de droits d’auteur. Seule la consultation en est autorisée. Merci de contacter le responsable de la salle de consultation pour tout renseignement.
Voir reportage référencé FFL 26 sur le même sujet.
Lorsque les mouvements de résistance intérieure se structurent à partir de 1942, la périodicité, la fidélisation et l'augmentation du tirage obligent à professionnaliser l'organisation de l'impression. Les grands mouvements se dotent d'un service de propagande et de diffusion. Il faut faire appel à de véritables imprimeurs ou mettre sur pied des imprimeries autonomes, résoudre les contraintes techniques d'un matériel encombrant, assurer la sécurité, trouver des locaux pouvant accueillir les presses, dissocier la composition de l'impression, séparer géographiquement les ateliers, se founir en encre, en papier...
Certains organes clandestins disposent d'imprimeries préexistantes et s'appuient sur des ouvriers typographes militants ou syndicalistes (L'Humanité).
La presse clandestine paie un lourd tribu puisque d'importantes presses sont découvertes par les Allemands et les personnels arrêtés sont exécutés ou déportés.
Reproductions d'un exemplaire de Combat et d'un exemplaire de Résistance.
Les photographies de ce reportage ne sont pas communicables pour des problèmes de droits d’auteur. Seule la consultation en est autorisée. Merci de contacter le responsable de la salle de consultation pour tout renseignement.
Voir reportage référencé FFL 26 sur le même sujet.
Informations techniques
| Nombre de clichés | 4 |
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