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Réseaux en avant de la tranchée de Dresde. Chemin des Dames déblayé (vers 60:31). [légende d'origine]

Photographe(s) : Inconnu



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Informations techniques

Procédé original Tirage
Format d'origine 17,5x23,5
Support d'origine Papier
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence D0350-ALBUM001-PAGE031
Date de début 01/09/1917
Date de fin 31/10/1917
Photographe(s) Inconnu -
Lieu(x) Aisne - Chemin des Dames -
Origine Pierret, Charles
Mention obligatoire © ECPAD/fonds Charles Pierret/auteur inconnu

La photographie est issue du reportage suivant :

Fonds Charles Pierret. Album "XIe CA. Photographies prises sur le front de l'attaque du 23 octobre 1917. Panorama du front d'attaque du 23 octobre 1917 du Panthéon aux car[riè]res Bohery".

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Description du reportage

Extrait des archives du colonel Charles Pierret (1869-1944), l'album comprend quarante épreuves relatives à la bataille de la Malmaison en octobre 1917.
Minutieusement préparée, la bataille de la Malmaison (17-25 octobre 1917) illustre, cinq mois après l'échec de l'offensive Nivelle d'avril 1917, la nouvelle stratégie définie par Philippe Pétain qui consiste à mener des opérations à objectifs limités après l'échec de l'offensive du Chemin des Dames d'avril 1917. Le champ de bataille du secteur de La Malmaison se trouve à quinzaine de kilomètres au nord-est de Soissons, entre l'Aisne et l'Ailette, dans la partie ouest du Chemin des Dames (département de l'Aisne). Cette position stratégique, connue au XIXe siècle, était alors intégré dans le système de fortification Séré de Rivières du Laonnois. L'évolution de l'armement, dont l'arrivée de l'obus torpille, rend le fort de La Malmaison inutile. Désaffecté au début de la guerre, il est réutilisé par l'armée allemande au moment de fortification de la zone du Chemin des Dames.
L'offensive commence le mercredi 23 octobre 1917 à 5h15 du matin. Le front d'attaque s'étend sur 12 kilomètres entre Ostel et Vauxaillon en direction de Laon. L'assaut est mené par trois corps d'armée de la VIe Armée commandée par le général Maistre : le 14e Corps d'armée (général Marjoulet), le 21e Corps d'armée (général Degoutte) et le 11e Corps d'armée (général Maudhuy).
L'attaque de l'infanterie est précédée du 17 au 23 octobre par une intense préparation d'artillerie (3 millions d'obus tirés, soit plus de la moitié des projectiles tirés avant l'offensive Nivelle sur un front trois fois plus long). Les chars d'assaut (48 Schneider et 20 Saint-Chamond) sont à nouveau engagés pour appuyer les fantassins, mais avec des résultats plus concluants qu'en avril et en mai.
Avant 6h30, le fort de La Malmaison ruiné est pris par un bataillon du 4e Zouaves. Le 24, la progression se poursuit du côté de Vauxaillon. Le 25, l'Ailette est atteinte au nord de Pargny et de Filain. Les Allemands préfèrent alors abandonner les positions qu'ils occupent encore sur le plateau du Chemin des Dames, à l'est de la ferme de la Royère et jusqu'à Craonne. Dans la nuit du 1er au 2 novembre, ils se replient au nord de l'Ailette, sur les hauteurs qui dominent Laon.
Les résultats de l'offensive furent largement médiatisés par la presse et les actualités du cinéma aux armées qui montrent avec complaisance les canons pris à l'ennemi et les nombreux Allemands faits prisonniers.
L'offensive de La Malmaison est présentée comme le contraire de l'offensive Nivelle du mois d'avril. Elle reste pourtant un succès tactique limité. Malgré un niveau de pertes conséquent, elle conforte l'image de Pétain économe de la vie des soldats.

Source : URL https://www.centenaire.org/fr/espace-scientifique/pays-belligerants/lhistoire-de-la-bataille-de-la-malmaison, page consultée le 20 décembre 2019.

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