Retrouvailles entre les soldats et leurs familles pendant la campagne de libération de l'Alsace.

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Retrouvailles entre les soldats et leurs familles pendant la campagne de libération de l'Alsace.

Photographe(s) : Levy

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D'après la légende d'origine, il s'agirait d'un sergent de tank qui a quitté la France il y a deux ans et qui retrouve sa mère par hasard et qui lui raconte son odyssée.

Catégories

Arme blindée et cavalerie (ABC)

Libération de la France

SCA [Service cinématographique de l'Armée] (1939-1946)

Char de combat français 2e guerre mondiale

Armée d'Afrique

Population civile et vie civile

Mots clés

1re Armée Blindé de reconnaissance France 39-45 Libération Light tank M3 (France) Population civile Progression

Informations techniques

Procédé original	Négatif
Format d'origine	6x6
Support d'origine	Acétate
Couleur	Noir et blanc
Orientation	portrait

Propriétés

Référence	TERRE 327-7828
Date de début	17/11/1944
Date de fin	21/11/1944
Photographe(s)	Levy -
Lieu(x)	France - Franche-Comté - Haute-Saône -
Origine	SCA
Mention obligatoire	© Levy/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

La bataille pour Belfort : Avancée de la 1re Armée française dans la Haute-Saône et le Territoire de Belfort.

Voir la notice du reportage

Description du reportage

Sous le commandement du général de Lattre de Tassigny, les troupes françaises sont directement associées à la libération de l'Alsace aux côtés des forces américaines, et à ce titre chargées d'effectuer une rupture des lignes allemandes sur le Doubs afin de pénétrer dans la plaine d'Alsace par la trouée de Belfort. L'offensive est déclenchée le 14 novembre 1944. Après avoir libéré la ville de Montbéliard le 17 novembre, les éléments de la 1re Armée continuent vers l'Alsace. Ce sont quelques-unes des étapes de la progression de l'armée de de Lattre qui font l'objet du reportage.
Au cours de leur avance, des soldats partagent les réjouissances de la libération avec la population.
Dans le village d'Héricourt, libéré le 17 novembre par le 8e RTM et les sous-groupements A et C, constitutifs du CC4 (Combat command 4), des résistants FFI, qui rejoignant la 1re Armée, sont notamment incorporés au commando " Belfort ", retrouvent les leurs de retour du maquis.
A Chagey, repris le 19 novembre par le groupement N avec l'appui du CC6, après avoir forcé le passage de la Lizaine, les habitants fêtent la libération.
Les colonnes de tirailleurs du 4e RTM (Régiment de tirailleurs marocains) avancent vers Châlonvillars-Mandrevillars et Belfort. Le 19 novembre, le groupement Chappuis (constitué par la brigade de choc, le groupe de commandos d'Afrique et le II/régiment de Bourgogne) parvient à Châlonvillars-Mandrevillars, et le 20 novembre, Belfort est libérée par les troupes de la 2e DIM (Division d'infanterie marocaine) et le CC6, atteint par le nord et malgré le terrain marécageux. Les destructions des écluses sur le canal de Haute-Saône à hauteur de Châlonvillars-Mandrevillars et les prisonniers allemands témoignent de cette avancée.
Le CC4 est divisé en 3 sous-groupements tactiques comprenant chacun un escadron de chars Sherman (dont le 1er RC, régiment de cuirassiers), une compagnie d'infanterie portée sur half-track (du RMLE), une section du Génie et une batterie d'Artillerie (canons de 105 mm.) Chacun de ces sous-groupements se voit attribuer une lettre A, B, C.
D'après les informations données par monsieur Jean Hennequin en 1997, la commune de Chagey est libérée le 18 novembre 1944 et celles de Châlonvillars et de Genéchier le 19 novembre 1944.