Pendant la bataille de Verdun, qui fait rage depuis le 21 février 1916, le fort de Tavannes est l'objet de bombardement fréquents après la chute de Douaumont. Le 7 mai des obus de 380 mm font exploser 12 000 grenades dans le magasin à poudre. Le 3 juin, des obus de 380 mm et 420 mm endommagent l'observatoire et détruisent la caserne, diminuant la capacité du fort. L'opérateur photographie les dégâts causés par ces bombardements : entonnoir provoqué par l'explosion des munitions et fossés endommagés.
A Verdun, Paul Queste photographie les rues, les bords de la Meuse, une église endomagée par un trou d'obus, le théâtre et l'archevêché, la cathédrale et le fort Saint-Michel vu depuis les tours, ainsi que des soldats déblayant des décombres.
Aux alentours de la ville, il prend les clichés suivants :
- devant Verdun : le général Mangin et son état-major,
- à Souhesme : une ambulance chirurgicale,
- à Lemmes : un dépôt de munitions, un terrain d'aviation avec des avions Farman et Nieuport,
- à Sivry-le-Perche : une saucisse avec son camion-treuil,
- au bois Bourru : des boyaux dans lesquels sont couchées des compagnies de réserve, l'éclatement d'un obus,
- le village de Chattancourt, les pentes du Mort-Homme et le bois des Caurettes,
- près de Regret, une relève des troupes,
- à Proyart : une relève arrivant en camions.