Le 20 août 1955, le village d'Aïn Abid fait l'objet de massacres perpétrés par des fellagas. Depuis, une harka appartenant au 18e RCP (régiment de chasseurs parachutistes) s'est constituée sous l'impulsion du capitaine Boulze [1]. Chaque matin, la harka du village se dirige vers la place d'Aïn Abid pour la rituelle montée des couleurs. Après la cérémonie, les harkis sont passés en revue. A la sortie du village, des harkis montent la garde pendant que d'autres partent en patrouille dans le secteur. Près du village, des soldats du 18e RCP (régiment de chasseurs parachutistes) construisent un tour de guet pour renforcer la protection d'Aïn Abid. Dans le dispensaire du village, le médecin militaire Vallet assure la consultation des patients malades. Le 4e RChC (régiment de chasseurs à cheval), implanté à proximité du village, veille sur le camp à bord d'un AM-M8.

Note : voir également le film ACT 5505 (Pierre Violier)

[1] Mentionné dans le compte rendu du photographe.