A partir de 1914 et jusqu'au 2 octobre 1918, la ville de Lens a été occupée par les troupes allemandes.
Le bassin minier a d'abord subi des bombardements, puis a fait l'objet de destructions techniques systématiques à la dynamite, mettant un terme à son activité pour le restant de la guerre et rendant la reconstruction longue et difficile.
Ces destructions ont touché de façon très large l'industrie française du nord avant la retraite définitive allemande de septembre-octobre 1918.

Les ruines des mines de Lens :
- la fosse n°3, le compresseur et le bâtiment d'extraction et de triage, l'église et les écoles ;
- la fosse n°8, le générateur, les bains-douches, le triage, le four à coke et sa cheminée, une batterie de fours ;
- la fosse n°8 bis, le chevalet du puits ;
- la fosse n°9 bis ;
- le four à coke de la fosse n°10 ;
- le triage et le générateur de la fosse n°12 ;
- le triage et le générateur de la fosse n°14 ;
- le puits d'aération de la fosse 16 bis ;
- la maison du notaire des mines, la maison du directeur des mines, les ruines des mines, les ruines de l'église, la maison d'administration des mines, l'usine à réenférrer ;

A Roubaix, le dépôt de charbon des mines de Lens :
- les trémies de chargement ;
-près de l'usine benzine, la presse et la citerne ;
-le bâtiment d'extraction ;
-la passerelle effondrée.

Note: concernant les photographies SPA 77 L 3575 à 3577, il est difficile de reconnaitre les trémies signalées dans le cahier des légendes d'origine.

Le benzine se compose d'un mélange d'hydrocarbures obtenu après le traitement du benzol, extrait lui même de goudrons de houille.