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Route de Tibati à Taparé. Campement de Taparé. [légende d'origine]

Photographe(s) : Frédéric Gadmer


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En chemin de Tibati à N'Gaoundéré, un convoi ayant fait une étape au campement de Taparé ressort du village, entouré d'un mur de pisé.

Note : incertitude sur la date de ce cliché. La fiche manuscrite de l'opérateur est manquante et le registre ne comporte pas d'indication. Mais un autre cliché est pris à Taparé le 13 décembre (H 6753, plaque manquante).
Taparé est difficile à localiser. Probablement au nord de Mandjia, d'après l'ordre des clichés.
Dans le nord du Cameroun à l'époque, un "campement" est une concession réservée aux hotes de passage. Il permet aux chefs locaux et aux fonctionnaires de trouver un hébergement lors de leurs tournées, même en dehors des chefs-lieux de cantons et des lamidats. Ils sont distants les une des autres d'environ 20 km. (Source : Seignobos, Christian et Tourneux, Henry, Le nord-Cameroun à travers ses mots -Dictionnaire des termes anciens et modernes, IRD Editions et Karthala, 2002, consultable sur Internet).

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 8x9
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation largeur

Propriétés

Référence SPA 214 H 6736
Date de début 13/12/1917
Date de fin 13/12/1917
Photographe(s) Frédéric Gadmer -
Lieu(x) Afrique - Cameroun -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Frédéric Gadmer/ECPAD/Défense
Domaine public Oui

La photographie est issue du reportage suivant :

Tibati et route de Tibati à N'Gaoundéré, décembre 1917.

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Description du reportage

Le 2 décembre 1917, le "lamido" (chef spirituel) de Tibati rend visite au poste des tirailleurs, alors en exercice. Le "lamido" est escorté par des musiciens et des cavaliers, et rencontre le chef de poste. Pour l'occasion de la viande est distribuée aux femmes des tirailleurs. Dans le village, deux musiciens jouent du balafon, que les habitants nomment "djin".
En route vers le nord en direction de N'Gaoundéré, un convoi fait étape à Taparé et effectue des haltes au nord de ce village.

En 1916, un officier rejoignant son unité à Fort Lamy traverse le Cameroun et suit la même route, décrivant les mêmes fleuves et villages que ceux que visite Frédéric Gadmer : Meung, More, Golaka, Kégama-Tékel etc. (TCHAD 1916-1918: Carnets de route d'un officier de cavalerie - consulté sur Google books).
Les plaque H 6728, H 6732 et H 6735 n'existent pas. La plaque H 6733, cassée, est en réparation (à vérifier).

Photos du reportage(18)