Le film décrit, en septembre 1918, l’état des lieux de villes et villages français libérés en Picardie, ainsi qu’une scène sans rapport tournée en Alsace.

Roye et Noyon reconquis.
Dans Roye (Somme), le 1er septembre 1918, l'arrivée en gare d'un train de sapeurs du génie (séquence non présente sur cette version).
A Noyon (Oise), le 1er septembre 1918, plan panoramique sur la ville. Les troupes françaises progressent dans la cité libérée au milieu des ruines dominées par la cathédrale. Des brancardiers emportent un corps. Plusieurs rues ont été minées par les troupes allemandes avant leur départ. Des sapeurs démineurs français creusent la chaussée à la recherche d'obus. L’un d’eux, assis sur un trottoir, neutralise un obus déterré. Plusieurs panneaux indiquent "danger de mort – Défense d’entrer ". Des soldats du Génie réparent un boulevard à l'entrée de la ville, endommagé par un entonnoir. Sur une allée, une équipe tente d’extraire un objet sous une passerelle à l’aide de cordes. Autre panorama d’ensemble de la ville. (1)

Plan panoramique sur un hôpital de campagne installé sur le flanc d'une petite colline (séquence non présente sur cette version).

A Bitschwiller (Haut-Rhin, TC 00:03:10), le 1er septembre 1918, l’arrivée d’un convoi de camions dans le village suscite la curiosité des enfants et de la population ; des femmes distribuent des fleurs aux chauffeurs. (2)

Avec l’armée Mangin.
Vue panoramique de Crouy (Aisne, TC 00:06:40) le 18 septembre 1918 depuis une hauteur plantée d’arbres. Le village de Bucy-le-Long et son église, en ruines (TC 00:07:43). A Vénizel (Aisne), vue de deux passerelles (TC 00:08:13), une sur pilotis et une flottante, filmées à travers les restes d’un pont métallique détruit ; un automobile passe sur le pont de bateaux. Panorama de Margival en ruines et explosions au flanc d’une colline à l’arrière-plan ; des artilleurs sont en attente au pied de la colline. A Margival, des prisonniers allemands casqués sont gardés par des officiers et un cavalier (TC 00:10:31) ; ils sont interrogés en présence des généraux Ségonne et La Capelle. (3)

La libération de l'Aisne et de la Somme.
Près du village de Ham (Somme, TC 00:11:21), le 16 septembre 1918, vue d’une route inondée par l'ennemi pour entraver l'avancée française. A Tugny-et-Pont (Aisne), le 1er régiment du génie, compagnie 4/5, construit un pont sur la Somme pour le passage de l’artillerie lourde à grande puissance (ALGP).
A Happencourt (Somme) ce qu'il reste du village. Panoramique sur les ruines et le panneau "This is Happencourt". A Tugny-et-Pont (Aisne), des épaves de péniches entravent la circulation sur le canal de Saint-Quentin ; le Génie reconstruit un pont sur le canal. A Saint-Simon (Aisne, TC 00:13:29) ruines du village et de l'église. A Ercheu, (Somme, TC 00:13:50), arbres fruitiers sciés par les troupes allemandes lors de leur retraite. A Breteuil (Oise) des prisonniers allemands réparent la toiture d'une maison détruite par un raid aérien. Aux environs de Roye, des prisonniers allemands escortés par des soldats français défilent sur une route, se rendant au travail. (4)

Notes :
(1) Compte rendu de tournage n°1709 de Maurice Renard le 01/09/1918 à Roye et Noyon ; métrage d’origine 75 m. Reportage photographique SPA 148 R d’Edmond Famechon.
(2) Compte rendu de tournage n° 1706 de Schlayer du 27/08 au 01/09/1918 en Alsace. Reportage photographique SPA 12 LM de Cariat.
(3) Compte rendu de tournage n° 1764 de Robert Baudouin les 18-19/08/1918 à Crouy, Bucy-le-Long et Margival. Reportage photographique SPA 2 EY d’Amédée Eywinger.
(4) Compte rendu de tournage n°1768 de Marcel Rebière, les 16-21/09/1918 ; métrage d'origine 1768 m. Reportage photographique SPA 10 OX de Chosson.