Ce n'est que le 9 mai 1945, au lendemain de la capitulation allemande que la garnison de la forteresse de Dunkerque, commandée par l'amiral Friedrich Frisius, dépose les armes.

Après quatre ans d'occupation, la statue du corsaire Jean-Bart, épargnée par miracle, domine les ruines du vieux beffroi, de l'hôtel de ville et des murs de l'église Saint-Eloi.
A ce jour, Dunkerque ne compte plus que 750 civils contre 31 000 habitants avant la guerre.
A peine libérés, les civils doivent pourtant évacuer Dunkerque pour rejoindre les centres d'accueil à Hazebrouck. En effet, les destructions rendent la vie des habitants dangereuse et le ravitaillement difficile.
Le port et le chantier naval de la ville payent à la guerre un lourd tribut. Outre les bombardements de 1940, les destructions causées par les artificiers de la Kriegsmarine en 1944-1945 sont encore plus importantes. Tous les quais du port sont minés, les grues des chantiers, les stations électriques, les bâtiments effondrés, les ferrailles tordues, les machines écrasées.
Dunkerque étant le dernier port français libéré, les travaux de reconstruction du port et des chantiers sont entrepris avec autant de retard.

Le reportage présente les destructions de la ville, du chantier naval et du port au lendemain de la reddition allemande.

Note : les négatifs MARINE 489-10715, 10731, 10733, 10739 sont manquants.