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Saint-Cucufa (Seine-et-Oise). Essais de traction du canon Filloux (155 grande puissance) sur une côte à "50%" de moyenne. La traction du canon. [légende d’origine]
L'artillerie à tracteur fut une grande nouveauté apparue en 1912. L'emploi de l'automobile permit d'envisager le déplacement rapide et sur de grandes distances de matériels lourds (canons de gros calibre par exemple) qui, jusqu'alors, n'avaient pas de mobilité. En mars 1914, l'armée organise un concours en vue de se doter de matériels de traction pour l'artillerie, capables de remorquer des charges de 8 à 15 tonnes sur des pentes de 15%. Panhard, Renault, Latil et Schneider présentent des véhicules. Le Renault EG se classe 1er devant le Latil, mais c'est ce dernier qui aura pourtant les faveurs : à la fin du conflit, l'artillerie en possède près de 2000, contre 705 Renault EG.Dans ce reportage des Latil TAR et un Renault EG1 à quatre roues motrices tractent un canon de 155 mm GPF(Grande Puissance Fillioux), fabriqué également par Renault en série depuis le début de l'année 1916 . Les soldats aidant à la manoeuvre appartiennent peut-être à l'école des chauffeurs de Boulogne (voir aussi le reportage SPA 6 P).Le canon tracté par le cabestan commence ici son ascension, entouré de soldats et d'officiers.
Note : Voir reportages SPA 61 P et SPA 6 P.
Décision de la censure : "Interdit".
Note : Voir reportages SPA 61 P et SPA 6 P.
Décision de la censure : "Interdit".
Catégories
Première guerre mondiale |
Artillerie |
Manœuvres/exercices |
SPCA [section photographique et cinématographique de l'armée] (1917-1918) |
Canon français 1re guerre mondiale |
Informations techniques
Procédé original | Négatif, Stéréoscopique |
---|---|
Format d'origine | 6x13 |
Support d'origine | Plaque de verre |
Couleur | Noir et blanc |
Orientation | paysage |
Propriétés
Référence | SPA 2 BO 29 |
---|---|
Date de début | 15/11/1916 |
Date de fin | 15/11/1916 |
Photographe(s) | Maurice Alexis Louis Boulay - |
Lieu(x) | Bois de Saint-Cucufa - Hauts-de-Seine - Rueil-Malmaison - |
Origine | SPA/SPCA |
Mention obligatoire | © Maurice Boulay/ECPAD/Défense |
La photographie est issue du reportage suivant :
Les essais de traction d'un canon de 155 mm GPF à Saint-Cucufa.
Voir la notice du reportageDescription du reportage
Les essais de traction d'un canon de 155 mm GPF à Saint-Cucufa (département de Seine-et-Oise) dans une côte à fort pourcentage.
L'artillerie à tracteur fut une grande nouveauté apparue en 1912. L'emploi de l'automobile permit d'envisager le déplacement rapide et sur de grandes distances de matériels lourds (canons de gros calibre par exemple) qui, jusqu'alors, n'avaient pas de mobilité. En mars 1914, l'armée organise un concours en vue de se doter de matériels de traction pour l'artillerie, capables de remorquer des charges de 8 à 15 tonnes sur des pentes de 15%. Panhard, Renault, Latil et Schneider présentent des véhicules. Le Renault EG se classe 1er devant le Latil, mais c'est ce dernier qui aura pourtant les faveurs : à la fin du conflit, l'artillerie en possède près de 2000, contre 705 Renault EG.
Dans ce reportage sont présentés des tracteurs Latil TAR et un tracteur Renault EG1 à quatre roues motrices. Ce véhicule de 48 ch pèse 7 tonnes à vide et 9 en charge, et peut monter une pente maximum de 39%. Un cabestan, à l'arrière des véhicules, permet le remorquage du matériel lourd. La pente étant très raide, le tracteur grimpe seul puis on hale la remorque (ici un canon de 155 mm GPF : Grande Puissance Fillioux, fabriqué également par Renault en série depuis le début de l'année 1916) au moyen du cabestan, (voir reportage SPA 61 P).
Les soldats aidant à la manoeuvre appartiennent peut-être à l'école des chauffeurs de Boulogne (voir aussi le reportage SPA 6 P).
Voir reportages SPA 61 P et SPA 6 P.
L'artillerie à tracteur fut une grande nouveauté apparue en 1912. L'emploi de l'automobile permit d'envisager le déplacement rapide et sur de grandes distances de matériels lourds (canons de gros calibre par exemple) qui, jusqu'alors, n'avaient pas de mobilité. En mars 1914, l'armée organise un concours en vue de se doter de matériels de traction pour l'artillerie, capables de remorquer des charges de 8 à 15 tonnes sur des pentes de 15%. Panhard, Renault, Latil et Schneider présentent des véhicules. Le Renault EG se classe 1er devant le Latil, mais c'est ce dernier qui aura pourtant les faveurs : à la fin du conflit, l'artillerie en possède près de 2000, contre 705 Renault EG.
Dans ce reportage sont présentés des tracteurs Latil TAR et un tracteur Renault EG1 à quatre roues motrices. Ce véhicule de 48 ch pèse 7 tonnes à vide et 9 en charge, et peut monter une pente maximum de 39%. Un cabestan, à l'arrière des véhicules, permet le remorquage du matériel lourd. La pente étant très raide, le tracteur grimpe seul puis on hale la remorque (ici un canon de 155 mm GPF : Grande Puissance Fillioux, fabriqué également par Renault en série depuis le début de l'année 1916) au moyen du cabestan, (voir reportage SPA 61 P).
Les soldats aidant à la manoeuvre appartiennent peut-être à l'école des chauffeurs de Boulogne (voir aussi le reportage SPA 6 P).
Voir reportages SPA 61 P et SPA 6 P.
Photos du reportage(12)
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Saint-Cucufa (Seine-et-Oise). Essais de traction …
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