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Saint-Quentin, la Grand-place et le théâtre. [légende d'origine]

Photographe(s) : Marcel Adrien Léon Lorée



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Disputée lors d'importants combats en août 1914, la ville de Saint-Quentin est occupée par les troupes allemandes entre septembre 1914 et février 1917, devenant le quartier général de la IIe armée allemande. Le 28 février 1917, dans le cadre du repli des forces allemandes sur la ligne Hindenburg, la ville est vidée de ses habitants. Libérée par les troupes françaises, la ville connaît une seconde occupation lors de l'offensive allemande de mars 1918, avant d'être à nouveau libérée en août 1918 lors de l'offensive générale des Alliés. Á la fin de la guerre, la ville est en ruine, notamment son outil industriel entièrement détruit lors des bombardements et des dynamitages. Après la guerre, la ville de Lyon et son maire, Edouard Herriot, parrainent la cité de Saint-Quentin pour participer financièrement à sa reconstruction.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 9x12
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence SPA 43 LO 2395
Date de début 18/02/1919
Date de fin 18/02/1919
Photographe(s) Marcel Adrien Léon Lorée -
Lieu(x) Aisne - Saint-Quentin -
Origine SPCG (service photographique et cinématographique de guerre)
Mention obligatoire © Marcel Lorée/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

La ville de Saint-Quentin et l'usine de tissage en février 1919

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Description du reportage

Disputée lors d'importants combats en août 1914, la ville de Saint-Quentin est occupée par les troupes allemandes entre septembre 1914 et février 1917, devenant le quartier général de la IIe armée allemande. Le 28 février 1917, dans le cadre du repli des forces allemandes sur la ligne Hindenburg, la ville est vidée de ses habitants. Libérée par les troupes françaises, la ville connaît une seconde occupation lors de l'offensive allemande de mars 1918, avant d'être à nouveau libérée en août 1918 lors de l'offensive générale des Alliés. Á la fin de la guerre, la ville est en ruine, notamment son outil industriel entièrement détruit lors des bombardements et des dynamitages. Après la guerre, la ville de Lyon et son maire, Edouard Herriot, parrainent la cité de Saint-Quentin pour participer financièrement à sa reconstruction.

La ville, sa Grand-Place, son théâtre (LO 2395) et ses infrastructures industrielles sont détruites. Les ateliers et les usines de production de textile, à l'image de l'usine David-Megret (LO 2347 à LO 2380) et de l'usine Léon (LO 2398 et LO 2399), ont été détruits. Le cimetière a été dévasté par les bombardements (LO 2386 à LO 2389), à l'instar de la collégiale (LO 2392, LO 2393 et LO 2394).

Photos du reportage(32)