Les troupes françaises de la 1re armée du général Debeney entre dans la ville de Saint-Quentin dès le 2 octobre 1918.

- Au château de Saucourt (Oise, 02/10/1918, V 3161), le caveau de la famille Allart a été profané par des soldats allemands.
- Dans la ville de Saint-Quentin (Aisne, du 2 au 5 octobre 1918, V3163 à V 3202), les églises Saint-Martin et Sainte-Catherine, l'hôtel de ville, le théâtre, les halles et le palais de justice, ont été dévastés par les bombardements. Place Henri IV et rue de Paris, les maisons en ruines dominent le paysage, au même titre que les infrastructures industrielles (37 rue des Patriotes, la société de textile "Léon" et l'usine Beaurain du 23 boulevard Victor Hugo).
A l'entrée de la ville, au lieu dit "l'épine de Dallou", un cadavre allemand gît dans un trou d'obus.
Près de la gare de Saint-Quentin, où attendent sur le quai des prisonniers allemands, un bataillon du génie reconstruit une passerelle sur le pont dynamité par les troupes allemandes au moment de leur retraite. D'autres prisonniers allemands enlèvent des barricades dressées dans les rues.
Une partie du canal de Saint-Quentin, dont le tunnel et l'écluse de Lesdins, est dévastée.

Notes :
Voir film 14.18 A 141.