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Secteur de Vic-sur-Aisne. Entrée de la caverne Moufflaye à proximité des 1res lignes. Le poste de garde. [légende d'origine]

Photographe(s) : Maurice Alexis Louis Boulay



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Près de Vic-sur-Aisne, des hommes posent devant l'entrée de la caverne "Moufflaye", à côté du poste de garde, notamment trois soldats du 44e bataillon de chasseurs à pied, 8e compagnie, venus relever ceux de la 7e compagnie cinq jours auparavant.

Il existe dans ce secteur plus de 350 carrières souterraines où ont vécu les troupes.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 6x13
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence SPA 9 BO 414
Date de début 28/02/1917
Date de fin 28/02/1917
Photographe(s) Maurice Alexis Louis Boulay -
Lieu(x) Aisne - Picardie - Vic-sur-Aisne -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Maurice Boulay/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Le front et ses arrières dans la région de Compiègne (Oise) et près de Vic-sur-Aisne (Aisne).

Voir la notice du reportage

Description du reportage

Le reportage décrit l'arrière du front juste avant la première libération de l'Oise, intervenue fin mars 1917. Depuis octobre 1914, les deux camps se font face dans une guerre de position mais la région n'est pas le lieu de grandes opérations militaires, hormis la bataille de Quennevières, en juin 1915. Mais début 1917, l'état-major allemand décide de raccourcir le front en réduisant la poche de Noyon. L'armée allemande se replie alors d'une quarantaine de km vers Saint-Quentin, sur la ligne Hindenbourg, en pratiquant la politique de la terre brûlée. Les Français réoccupent presque sans combattre une région complètement dévastée.

Ce reportage présente :
- différents travaux : les construction d'abris, d'axes de communication (route, voie ferrée, pont), la réparation de voie ferrée, des travaux de terrassement, le rétablissement de boyaux ou de tranchées par le génie ;
- des travaux agricoles exécutés par des soldats ;
- le travail de prisonniers allemands ;
- le ravitaillement des lignes en nourritures et munitions (par voie étroite, ou ânes de tranchée), distribution de nourritures (cuisine roulante) ;
- le cantonnement d'unités en première et seconde lignes, poste d'écoute, de guet, poste de commandement ;
- la montée ou la descente d'unités des premières lignes.
- des dépôts de munitions ;
- des cimetières et tombes près du front ;
- des vues de villages ou de points remarquables en première ligne (château Viezigneux) ;
- des matériels allemands abandonnés ;
- la vie courante des soldats (toilette, hygiène, nettoyage d'armes) ;
- un camp d'aviation dans l'Oise ;
- l'artillerie lourde ;
- Le général Violand ;
- Guynemer et son père ;
- le général Bonneau et son état-major.
- le camouflage des voies de communication ou des abris en première ligne ;
Les matériels majeurs rencontrés dans le reportage sont :
- un fusil mitrailleur FM M-15 (BO 363);
- une mitrailleuse Saint-Etienne M-1907 (BO360, BO489) ;
- des cuisines roulantes (BO 354, entre autre) ;
- des autobus Schneider (BO368) ;
- des voitures hippomobiles ;
- des canons de 75 mm contre avions modèle 1915 (BO466) ;
- un canon de 155 mm long modèle 1877 (BO514, BO515, BO517).
Les unités rencontrées sont :
- des spahis, des zouaves et des troupes du génie.

Photos du reportage(169)