Visite de la cimenterie de la société nord-africaine des ciments Lafarge située près d’Alger à Pointe Pescade. Illustrations dans ce reportage des différentes étapes du processus de création du ciment à l’échelle industrielle.

Depuis un camion benne, déversement des déblais d’une carrière argileuse dans un concasseur (R1). Broyeur qui pulvérise la matière concassée avec de l’eau produisant ainsi de la pâte (R3, R4). Dans des cuves de stockage, la pâte est agitée mécaniquement et soufflée avec de l’air comprimé pour produire le ciment (R9, R10). La pâte est ensuite envoyée dans deux fours (début du four rotatif, R11 et R12), elle les parcourt dans toutes leurs longueurs pour se transformer et arrivée à la fin de ce parcours en fusion. Ce degré de chaleur est obtenu par notamment l’introduction de charbon (R16). Un ouvrier d’origine algérienne surveille l’arrivée de la pâte dans le four (R13, R19, R20). Le produit obtenu recueilli à la sortie des fours se présente sous la forme de nodules foncés et durs appelés clinker. Après refroidissement, le clinker est dirigé vers un hall de stockage avant d’être introduit dans de nouveaux broyeurs (R2). Le ciment après être passé au travers d’un tamis est ensuite entreposé dans des silos (R21). Des machines automatiques sous les silos ensachent avec le concours d’un ouvrier le ciment qui est ensuite amené dans des camions (R17, R18). Ouvriers travaillant au bon déroulement du processus de fabrication du ciment (R14, R15). Extérieurs de l’usine (R6 à R8).

Note : la cimenterie de Pointe Pescade figure parmi les 5 cimenteries les plus grandes de France en 1956. La production annuelle est en moyenne de 350 000 tonnes.

Pointe-Pescade se nomme aujourd’hui Raïs Hamidou.

Certaines photographies de ce reportage sont présentes dans le n°21 du Bled.

Le terme « Algérien », utilisé dans ce paragraphe, désigne les populations autochtones (à différencier des Européens d’Algérie).