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Soissons. Fond de Pasly et cote 129 et 134. Près du stand. [légende d'origine]

Photographe(s) : Ernest Pierre Henri Miguel Machard


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Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 13x18
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation largeur

Propriétés

Référence SPA 6 C 796
Date de début 21/08/1915
Date de fin 21/08/1915
Photographe(s) Ernest Pierre Henri Miguel Machard -
Lieu(x) Aisne - Picardie - Soissons -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Pierre Machard/ECPAD/Défense
Domaine public Oui

La photographie est issue du reportage suivant :

Etat des lieux de Soissons et de sa région au mois d'août 1915.

Voir la notice du reportage

Description du reportage

En grande partie réalisé dans la ville dévastée de Soissons, ce reportage témoigne des destructions engendrées par les bombardements sur les bâtiments administratifs, sanitaires (tenus par Mme Macherez et Melle Scellier qui ont reçu la Croix de Guerre pour avoir sauvé des soldats blessés), religieux (cathédrale et église) de cette cité de l'Aisne. Situé sur la ligne de front, le secteur de Soisson souffre des nombreux bombardements, qui obligent les combattants à établir des positions fortifiées en divers lieux (cimetière, gare, pont de chemin de fer). Certains jardins d'habitations accueillent les tombes de soldats.

Plusieurs quartiers d'habitation de Soissons (Saint-Waast, le centre-ville) sont transformés en poste de combat, d'observation, de soins (hôpital de Soissons, avec la section des Dames françaises, image d’un brancard pliant, images de l'institut des sourds et muets installé dans l’ancienne abbaye Saint-Médard) et de commandement (portrait du commandant Coste, et du général Andlauer commandant la 126e brigade).

Les ponts ont été bombardés : pont Saint-Waast, pont des Anglais, pont d'Etain et pont de Pasly. L'observatoire du cloître de la ville permet la réalisation de plans panoramiques sur la distillerie et la verrerie de Soisson, les cotes 104, 129, 138, 139 et 140, où s'étendent les premières lignes françaises et allemandes. Séparées à certains endroits de seulement 60 mètres de distance, certaines lignes allemandes sont photographiées depuis les promontoires français (tranchée allemande de Saint-Crépin).

Parcourant également les alentours de Soissons, l'opérateur de l'armée fixe les anciennes tranchées allemandes où de nombreux combats se sont déroulés (Saint-Paul-aux-bois et Villeneuve-Saint-Germain, tranchée des machines agricoles, tranchées de la distillerie et de la verrerie, tranchées du saillant de Saint-Paul, du Rû de Croucy, de la briqueterie, du chemin de fer Paris-Laon). Certaines photographies témoignent de scènes de la vie quotidienne, telles que le bain, le repas (la soupe), ou encore la pesée des hommes.

Photos du reportage(190)