VIDÉO
Soldats français en Allemagne.
Documentaire sur les Forces françaises en Allemagne (FFA) : description géographique de la zone française, incorporation et formation des contingents d'appelés, tour d'horizon dans chaque arme (Armée de l'Air, Marine nationale, Infanterie, Génie, Artillerie, Arme Blindée Cavalerie, Train, Matériel, Transmissions, Service de Santé, etc.), présentations des actualités filmées du SCFFA (Service cinématographique des FFA), visites de personnalités politiques et militaires aux FFA dont le général Eisenhower (images en couleur sur une copie).
Descriptif détaillé :
Alors qu'apparaît à l'image une carte de la zone française d'occupation en Allemagne, le commentaire souligne l'absence d'unité géographique de ce tracé dont le seul caractère commun est le Rhin.
Séquence sur le Rhin et ses affluents : camp international de scouts sur le rocher de la Lorelei (Rhénanie-Palatinat) au bord du fleuve, trafic de péniches, port de Strasbourg, canal du Rhône au Rhin, canal de la Marne au Rhin, la Moselle et ses affluents, canal du Main au Danube.
Séquence sur la zone Nord : paysage de campagne, paysage industriel (usine, cheminées), ville de Mayence (palais, cathédrale et tramway).
Séquence sur la zone Sud : la plaine du Rhin, le massif de la Forêt-Noire, un village du pays souabe, le Danube, monuments historiques (cloche, maison ancienne, tour), lac de Constance.
Séquence sur Berlin avec l'entrée du quartier Napoléon.
Tous les six mois, un contingent d'appelés est incorporé dans les garnisons des FFA (Forces françaises en Allemagne). Un train arrive en gare d'Offenburg (Bade-Würtemberg) : les appelés sont accueillis par une musique militaire et reçoivent une collation (petit pain). Valise à la main, ils embarquent dans un camion puis entrent dans la caserne pour les formalités d'incorporation : inscription au registre d'incorporation, perception de l'habillement, toilette (rasage, douche), visite médicale, entretien avec l'assistante du service social.
L'instruction commence dès le premier jour : concours de montage et de remontage les yeux bandés d'une carabine M-1 et exercice d'assemblage des pièces d'une mitrailleuse Browning 12,7 mm, manœuvres, parcours du combattant.
Parallèlement, la formation des cadres est conduite au cours d'exercices réels (images d'une manœuvre en présence du général de division Navarre) et reconstitués en salle.
Un tour d'horizon dans chaque arme est ensuite proposé :
Armée de l'Air : décollage puis vol d'entraînement sur Vampire depuis une base française (vue subjective depuis le cockpit), instruction à terre des pilotes dans un "link trainer" et patrouille acrobatique de la 4e escadre de chasse sur quatre Vampire.
Marine nationale : entraînement au tir sur mitrailleuses de 20 mm des équipages de la Flottille du Rhin sur vedettes rapides et rencontre avec la Marine américaine, lancement de vedettes rapides et de chalands de transport construits dans les chantiers navals du lac de Constance (ici "L'Araignée").
Infanterie, illustrée par un montage de plusieurs manœuvres.
Génie : construction mais aussi minage de routes, lancement de ponts de bateaux sur un fleuve pour le franchissement de matériels lourds.
Artillerie : mise en batterie puis tirs de canons de différents calibres au cours de manœuvres, décollage et vol d'avions d'observation d'artillerie Piper.
Arme blindée cavalerie : mouvements et tirs de chars M24 Chaffee, Sherman et canons automoteurs M7 Priest lors de diverses manœuvres.
Train : circulation de camions sur des routes allemandes, formation de chauffeurs et de secrétaires dactylographes au CFTT (Centre de formation technique du Train) à Horb (Bade-Würtemberg).
Sur l'aérodrome de Strasbourg, la 1re CRA (Compagnie de ravitaillement par air) de la base 901 procède au chargement de jerricans dans trois avions cargos américains Packet C-82 ; l'essence est ensuite parachutée aux unités combattantes lors d'une manœuvre au camp de Münsingen (Bade-Würtemberg). Le personnel de la CRA s'entraîne au saut en parachute au cours d'exercices (embarquement dans un avion, largage et atterrissage).
Matériel : récupération de pièces détachées remises en état puis montage de véhicules d'origine américaine dans une usine du Palatinat.
Transmissions : instruction dans un régiment.
Service de Santé : exercice de brancardages de blessés, don du sang dans un centre de transfusion sanguine.
Service Vétérinaire avec le dressage de chiens (parcours d'obstacles, détection de mines et recherche de blessés sur le champ de bataille).
Intendance avec un exercice de ravitaillement des troupes en forêt (visite d'une boulangerie de campagne).
Personnel féminin avec la formation de secrétaires d'état-major ou de spécialistes dans un centre à Wildbad (Bade-Würtemberg).
A la fin du quatrième mois d'instruction, lorsque les recrues sont mobilisables, a lieu la traditionnelle cérémonie de présentation au drapeau ou à l'étendard et de remise de la fourragère aux jeunes soldats (images de diverses prises d'armes en présence d'anciens combattants).
Après cette cérémonie, le jeune soldat poursuivent généralement leur formation lors de séjours dans des camps ou sur le terrain, afin de "parfaire son instruction et mieux connaître sa place et son rôle dans son unité au combat"", dit le commentaire (images de diverses manœuvres associant infanterie, blindés, artillerie et génie).
L'éducation sportive est également au programme de la formation du soldat : après la préparation (footing, cheval d'arçons, boxe, montée de cordes, barres parallèles, judo) viennent les compétitions, championnats militaires et rencontres sportives alliées (escrime, athlétisme, football).
Afin de rompre l'isolement du soldat en Allemagne, chaque garnison dispose d'un foyer aux multiples activités : salon de thé, animation musicale, jeux (bowling, tir à l'arc, tennis de table, billard, lecture, cartes). Tous les six mois, le service social organise des concours dont les œuvres primées dans diverses catégories (bricolage, prose, poésie, beaux-arts, musique) sont exposées : peinture, sculpture et maquettes. Les lauréats gagnent alors des séjours dans des maisons de repos, en hiver dans la Forêt-Noire enneigée dans le massif du Feldberg (ski et détente à l'intérieur d'un chalet) et en été sur les rives du lac de Constance. Certains dimanches, des groupes de soldats effectuent une croisière sur le Rhin à bord du "Mangin" entre Bingen et Cologne ou bien sur le lac de Constance.
Mais la principale distraction du soldat reste le cinéma (images d'un projecteur défilant avec en surimpression des affiches des films "On va se faire sonner les cloches" (For heaven's sake) (1950) de George Seaton, "Adhémar ou le jouet de la fatalité" (1951) de Fernandel et "le plus joli péché du monde" (1951) de Gilles Grangier). Ainsi, le SCFFA (Service cinématographique des Forces françaises en Allemagne) présente tous les quinze jours une bande d'actualités filmées militaires et sportives (florilège d'images de cameramen dans des situations extrêmes : en avion, sur une route enneigée). Les actualités proposent également des reportages touristiques (diffusion intégrale du sujet de 3 mn intitulé "A la recherche du temps passé : Lindau" présenté à la fin de la référence FFA 21.52) ou consacrés aux réalisations industrielles allemandes (évolution du véhicule Magirus sur terrain varié, automobiles Opel sur la chaîne de montage puis sur la poste d'essais).
L'armée apporte également son concours à l'Allemagne en cas de difficultés : déneigement de la voie ferrée de l'Orient Express par un bataillon du 1er RI (Régiment d'infanterie), aide apportée aux pompiers lors de l'incendie d'un entrepôt.
Chaque fête de régiment annuelle propose au public des attractions : carrousel motocycliste, kermesse, reconstitution humoristique de la bataille de Crécy par des artilleurs, tableaux vivants présentés de nuit par des chasseurs, numéros de chansonniers sur le théâtre à travers les âges (tragédie grecque et théâtre existentialiste), voyage mouvementé d'une troupe de comédiens à Baden-Baden.
Les FFA reçoivent la visite de personnalités politiques et militaires : René Pleven, ministre de la Défense nationale, est accueilli à Baden-Oos par le général de corps d'armée Noiret et André François-Poncet, ambassadeur de France et haut-commissaire de la République en Allemagne ; Pierre de Chevigné, secrétaire d'Etat à la Guerre, lors de tournées d'inspection ; le maréchal Juin ; la tournée d'inspection du général d'armée aérienne Valin, inspecteur général de l'armée de l'Air, du vice-amiral d'escadre Nomy, chef d'état-major de la Marine, et du général de corps d'armée Blanc, chef d'état-major de l'armée de Terre. Les visites de personnalités alliées sont également évoquées : le général Harding commandant les forces anglaises en Allemagne ; le général Bolte commandant la 7e armée américaine ; le départ du général Eisenhower commandant les forces alliées en Europe (1) ; l'arrivée de son successeur, le général Ridgway, filmé lors d'une prise d'armes à Rastatt (Bade-Würtemberg).
Le film se termine sur une évocation des combats en Indochine et ces mots du commentaire : "Une relève continue, à laquelle les forces françaises d'Allemagne participent très largement, alimente les forces d'Indochine qui payent depuis des années un tribut dont on ne dira jamais assez le prix pendant qu'ici en Allemagne, des forces de la même trempe, animées de la même foi et du même idéal, sont prêtes à faire la preuve qu'ici comme ailleurs la France est digne de son passé". (2)"
Note :
Hormis le tournage de plans complémentaires à Strasbourg (au début du film), Baden-Oos (activités du Service cinématographique des FFA) et Mayence (au début du film), ce film reprend des images déjà montées dans les Actualités militaires françaises en Allemagne. Afin d'éviter un bruit important, l'indexation est volontairerment lacunaire et générale, contrairement à celle des Actualités militaires françaises en Allemagne correspondantes (références commençant par FFA).
Ce film existe en deux versions : française et américaine.
(1) Ces adieux du général Eisenhower aux FFA à Coblence sont filmés en couleur, dans une séquence de 1' 45" (métrage : 47 m), montée dans la version américaine (référence support : SERIE 8032-07). Aucune copie en version française ne comporte cette séquence. Ces adieux sont également visibles dans la référence FT 513 (copie travail muette uniquement)..
(2) Dans la version américaine, le commentaire évoque plus directement la lutte contre le communisme en Indochine.
Descriptif détaillé :
Alors qu'apparaît à l'image une carte de la zone française d'occupation en Allemagne, le commentaire souligne l'absence d'unité géographique de ce tracé dont le seul caractère commun est le Rhin.
Séquence sur le Rhin et ses affluents : camp international de scouts sur le rocher de la Lorelei (Rhénanie-Palatinat) au bord du fleuve, trafic de péniches, port de Strasbourg, canal du Rhône au Rhin, canal de la Marne au Rhin, la Moselle et ses affluents, canal du Main au Danube.
Séquence sur la zone Nord : paysage de campagne, paysage industriel (usine, cheminées), ville de Mayence (palais, cathédrale et tramway).
Séquence sur la zone Sud : la plaine du Rhin, le massif de la Forêt-Noire, un village du pays souabe, le Danube, monuments historiques (cloche, maison ancienne, tour), lac de Constance.
Séquence sur Berlin avec l'entrée du quartier Napoléon.
Tous les six mois, un contingent d'appelés est incorporé dans les garnisons des FFA (Forces françaises en Allemagne). Un train arrive en gare d'Offenburg (Bade-Würtemberg) : les appelés sont accueillis par une musique militaire et reçoivent une collation (petit pain). Valise à la main, ils embarquent dans un camion puis entrent dans la caserne pour les formalités d'incorporation : inscription au registre d'incorporation, perception de l'habillement, toilette (rasage, douche), visite médicale, entretien avec l'assistante du service social.
L'instruction commence dès le premier jour : concours de montage et de remontage les yeux bandés d'une carabine M-1 et exercice d'assemblage des pièces d'une mitrailleuse Browning 12,7 mm, manœuvres, parcours du combattant.
Parallèlement, la formation des cadres est conduite au cours d'exercices réels (images d'une manœuvre en présence du général de division Navarre) et reconstitués en salle.
Un tour d'horizon dans chaque arme est ensuite proposé :
Armée de l'Air : décollage puis vol d'entraînement sur Vampire depuis une base française (vue subjective depuis le cockpit), instruction à terre des pilotes dans un "link trainer" et patrouille acrobatique de la 4e escadre de chasse sur quatre Vampire.
Marine nationale : entraînement au tir sur mitrailleuses de 20 mm des équipages de la Flottille du Rhin sur vedettes rapides et rencontre avec la Marine américaine, lancement de vedettes rapides et de chalands de transport construits dans les chantiers navals du lac de Constance (ici "L'Araignée").
Infanterie, illustrée par un montage de plusieurs manœuvres.
Génie : construction mais aussi minage de routes, lancement de ponts de bateaux sur un fleuve pour le franchissement de matériels lourds.
Artillerie : mise en batterie puis tirs de canons de différents calibres au cours de manœuvres, décollage et vol d'avions d'observation d'artillerie Piper.
Arme blindée cavalerie : mouvements et tirs de chars M24 Chaffee, Sherman et canons automoteurs M7 Priest lors de diverses manœuvres.
Train : circulation de camions sur des routes allemandes, formation de chauffeurs et de secrétaires dactylographes au CFTT (Centre de formation technique du Train) à Horb (Bade-Würtemberg).
Sur l'aérodrome de Strasbourg, la 1re CRA (Compagnie de ravitaillement par air) de la base 901 procède au chargement de jerricans dans trois avions cargos américains Packet C-82 ; l'essence est ensuite parachutée aux unités combattantes lors d'une manœuvre au camp de Münsingen (Bade-Würtemberg). Le personnel de la CRA s'entraîne au saut en parachute au cours d'exercices (embarquement dans un avion, largage et atterrissage).
Matériel : récupération de pièces détachées remises en état puis montage de véhicules d'origine américaine dans une usine du Palatinat.
Transmissions : instruction dans un régiment.
Service de Santé : exercice de brancardages de blessés, don du sang dans un centre de transfusion sanguine.
Service Vétérinaire avec le dressage de chiens (parcours d'obstacles, détection de mines et recherche de blessés sur le champ de bataille).
Intendance avec un exercice de ravitaillement des troupes en forêt (visite d'une boulangerie de campagne).
Personnel féminin avec la formation de secrétaires d'état-major ou de spécialistes dans un centre à Wildbad (Bade-Würtemberg).
A la fin du quatrième mois d'instruction, lorsque les recrues sont mobilisables, a lieu la traditionnelle cérémonie de présentation au drapeau ou à l'étendard et de remise de la fourragère aux jeunes soldats (images de diverses prises d'armes en présence d'anciens combattants).
Après cette cérémonie, le jeune soldat poursuivent généralement leur formation lors de séjours dans des camps ou sur le terrain, afin de "parfaire son instruction et mieux connaître sa place et son rôle dans son unité au combat"", dit le commentaire (images de diverses manœuvres associant infanterie, blindés, artillerie et génie).
L'éducation sportive est également au programme de la formation du soldat : après la préparation (footing, cheval d'arçons, boxe, montée de cordes, barres parallèles, judo) viennent les compétitions, championnats militaires et rencontres sportives alliées (escrime, athlétisme, football).
Afin de rompre l'isolement du soldat en Allemagne, chaque garnison dispose d'un foyer aux multiples activités : salon de thé, animation musicale, jeux (bowling, tir à l'arc, tennis de table, billard, lecture, cartes). Tous les six mois, le service social organise des concours dont les œuvres primées dans diverses catégories (bricolage, prose, poésie, beaux-arts, musique) sont exposées : peinture, sculpture et maquettes. Les lauréats gagnent alors des séjours dans des maisons de repos, en hiver dans la Forêt-Noire enneigée dans le massif du Feldberg (ski et détente à l'intérieur d'un chalet) et en été sur les rives du lac de Constance. Certains dimanches, des groupes de soldats effectuent une croisière sur le Rhin à bord du "Mangin" entre Bingen et Cologne ou bien sur le lac de Constance.
Mais la principale distraction du soldat reste le cinéma (images d'un projecteur défilant avec en surimpression des affiches des films "On va se faire sonner les cloches" (For heaven's sake) (1950) de George Seaton, "Adhémar ou le jouet de la fatalité" (1951) de Fernandel et "le plus joli péché du monde" (1951) de Gilles Grangier). Ainsi, le SCFFA (Service cinématographique des Forces françaises en Allemagne) présente tous les quinze jours une bande d'actualités filmées militaires et sportives (florilège d'images de cameramen dans des situations extrêmes : en avion, sur une route enneigée). Les actualités proposent également des reportages touristiques (diffusion intégrale du sujet de 3 mn intitulé "A la recherche du temps passé : Lindau" présenté à la fin de la référence FFA 21.52) ou consacrés aux réalisations industrielles allemandes (évolution du véhicule Magirus sur terrain varié, automobiles Opel sur la chaîne de montage puis sur la poste d'essais).
L'armée apporte également son concours à l'Allemagne en cas de difficultés : déneigement de la voie ferrée de l'Orient Express par un bataillon du 1er RI (Régiment d'infanterie), aide apportée aux pompiers lors de l'incendie d'un entrepôt.
Chaque fête de régiment annuelle propose au public des attractions : carrousel motocycliste, kermesse, reconstitution humoristique de la bataille de Crécy par des artilleurs, tableaux vivants présentés de nuit par des chasseurs, numéros de chansonniers sur le théâtre à travers les âges (tragédie grecque et théâtre existentialiste), voyage mouvementé d'une troupe de comédiens à Baden-Baden.
Les FFA reçoivent la visite de personnalités politiques et militaires : René Pleven, ministre de la Défense nationale, est accueilli à Baden-Oos par le général de corps d'armée Noiret et André François-Poncet, ambassadeur de France et haut-commissaire de la République en Allemagne ; Pierre de Chevigné, secrétaire d'Etat à la Guerre, lors de tournées d'inspection ; le maréchal Juin ; la tournée d'inspection du général d'armée aérienne Valin, inspecteur général de l'armée de l'Air, du vice-amiral d'escadre Nomy, chef d'état-major de la Marine, et du général de corps d'armée Blanc, chef d'état-major de l'armée de Terre. Les visites de personnalités alliées sont également évoquées : le général Harding commandant les forces anglaises en Allemagne ; le général Bolte commandant la 7e armée américaine ; le départ du général Eisenhower commandant les forces alliées en Europe (1) ; l'arrivée de son successeur, le général Ridgway, filmé lors d'une prise d'armes à Rastatt (Bade-Würtemberg).
Le film se termine sur une évocation des combats en Indochine et ces mots du commentaire : "Une relève continue, à laquelle les forces françaises d'Allemagne participent très largement, alimente les forces d'Indochine qui payent depuis des années un tribut dont on ne dira jamais assez le prix pendant qu'ici en Allemagne, des forces de la même trempe, animées de la même foi et du même idéal, sont prêtes à faire la preuve qu'ici comme ailleurs la France est digne de son passé". (2)"
Note :
Hormis le tournage de plans complémentaires à Strasbourg (au début du film), Baden-Oos (activités du Service cinématographique des FFA) et Mayence (au début du film), ce film reprend des images déjà montées dans les Actualités militaires françaises en Allemagne. Afin d'éviter un bruit important, l'indexation est volontairerment lacunaire et générale, contrairement à celle des Actualités militaires françaises en Allemagne correspondantes (références commençant par FFA).
Ce film existe en deux versions : française et américaine.
(1) Ces adieux du général Eisenhower aux FFA à Coblence sont filmés en couleur, dans une séquence de 1' 45" (métrage : 47 m), montée dans la version américaine (référence support : SERIE 8032-07). Aucune copie en version française ne comporte cette séquence. Ces adieux sont également visibles dans la référence FT 513 (copie travail muette uniquement)..
(2) Dans la version américaine, le commentaire évoque plus directement la lutte contre le communisme en Indochine.
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Catégories
Propriétés
Réalisateur | SCFFA (service cinématographique des forces françaises en Allemagne) - |
---|---|
Genre | Film d'actualité |
Lieu(x) | Allemagne - Bade-Würtemberg - Baden-Oos - Berlin - Coblence - Forêt-Noire - Horb am Neckar - Indochine française - Lac de Constance - Mayence (Mainz) - Münsingen - Offenburg - Rhénanie-Palatinat - Rhin - Strasbourg - Wildbad im Schwarzland - |
Personnes représentées | Pleven, René - Chevigné, Pierre de - Noiret, Roger - François-Poncet, André - Juin, Alphonse - Valin, Martial - Blanc, Clément - Nomy, Henri - Harding - Bolte, Charles Lawrence - Eisenhower, Dwight - Ridgway, Matthew |
Informations
Référence | SERIE 8032 |
---|---|
Durée | 00:40:29 |
Date de réalisation | 17/09/1952 |
Format d'origine | 35 mm |
Couleur | Couleur, Noir et blanc |
Origine | SCFFA (service cinématographique des forces françaises en Allemagne) |