Solesmes (Sarthe). Hôpital de l'abbaye des Bénédictines. Une salle. [légende d'origine]

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Solesmes (Sarthe). Hôpital de l'abbaye des Bénédictines. Une salle. [légende d'origine]

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L'infirmière de gauche porte une médaille qu'il est difficile d'identifier, mais il est probable qu'il s'agisse de la médaille d'honneur des épidémies. Celle de droite porte sur son épaule gauche l'inscription "SBM" correspondant à la "Société française de secours aux blessés militaires".

Catégories

Service de santé des armées (SSA)

SPCA [section photographique et cinématographique de l'armée] (1917-1918)

1917 Autres secteurs

Structure médicale fixe française 1re guerre mondiale

Femme

Mots clés

Abbaye Architecture Chambrée Hôpital Infirmière Malade Médecin Service de Santé Soldat Lit

Informations techniques

Procédé original	Négatif
Format d'origine	9x12
Support d'origine	Plaque de verre
Couleur	Noir et blanc
Orientation	largeur

Propriétés

Référence	SPA 64 A 2175
Date de début	01/09/1917
Date de fin	30/09/1917
Photographe(s)	Olivier Guyon -
Lieu(x)	Sarthe - Solesmes -
Origine	SPA/SPCA
Mention obligatoire	© Olivier Guyon/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Hôpitaux sanitaires de l'ouest de la France.

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Description du reportage

Visite de divers hôpitaux de cure et de convalescence de l'ouest de la France (Loiret, Sarthe,Indre-et-Loire, Gironde et Pyrénées Atlantiques), notamment l'hôpital Sainte-Radegonde à Tours, l'hôpital sanitaire du Béquet à Bordeaux, les hôpitaux de Beaulieu et de La Ressore à Cambo-les-Bains, l'hôpital de l'abbaye des Bénédictines à Solesmes, l'hôpital sanitaire 64 à Sainte-Anne-d'Auray, l'hôpital sanitaire 33 à Vannes, l'hôpital sanitaire 58 à Saint-Léger.
Tous ces hôpitaux accueillent les soldats tuberculeux. Ainsi, le reportage montre à de nombreuses reprises le traitement de cette maladie par la cure d'air, consistant à rester au soleil de manière prolongée dans une galerie abritée, intérieure l'hiver, extérieure l'été. ( SPA 64 A 2150 ; 2155 ; 2165-2166 ; 2172 ; 2179 ; 2180 ; 2184 ; 2194). Cette inactivité prolongée et répétitive finit par provoquer des problèmes de discipline et d'autorité, conduisant la hiérarchie militaire à prendre des mesures pour mieux encadrer les malades lors de leur séjour à l'hôpital.
Enfin, le reportage permet de voir l'une des figures majeures du déploiement d'hôpitaux pour tuberculeux dans le Loiret notamment, le docteur Paul Cantonnet, médecin major 2e classe en 1917, spécialiste de l'asthme.