Sur la piste de Segleb où la nature rocheuse et boisée du terrain oblige à faire la plate-forme à la main, le travail est exécuté par de la main-d'oeuvre civile encadrée par des sapeurs.

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Sur la piste de Segleb où la nature rocheuse et boisée du terrain oblige à faire la plate-forme à la main, le travail est exécuté par de la main-d'oeuvre civile encadrée par des sapeurs.

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Barrage électrifié le long de la frontière algéro-tunisienne.

Note : ici nous quittons la route de Tabarka fermée par une porte en cours de confection. Le réseau va suivre la piste dite piste de Segleb. Au loin les eaux et forêts mettent le feu aux broussailles provenant du déboisage.

Catégories

Guerre d'Algérie (1945-1962)

Chantier et construction

Génie

Section Algérie (1956-1963)

Milieu naturel, faune et flore

Population civile et vie civile

Mots clés

Chantier Contre-plongée Déboisement Génie Montagne Plan d'ensemble Population civile Rocher

Informations techniques

Procédé original	Négatif
Format d'origine	6x6
Support d'origine	Acétate
Couleur	Noir et blanc
Orientation	portrait

Propriétés

Référence	ALG 59-421 R112
Date de début	22/10/1959
Date de fin	22/10/1959
Photographe(s)	Gérard Beauvais -
Lieu(x)	Algérie -
Origine	SCA/Algérie (service cinématographique des armées en Algérie)
Mention obligatoire	© Gérard Beauvais/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Barrage électrifié le long de la frontière algéro-tunisienne.

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Description du reportage

Commencés dès 1956, les travaux sur le "barrage" électrifié se poursuivent afin d'empêcher les incursions d'armes et d'indépendantistes algériens en provenance de Tunisie. La "ligne Morice" s'étire selon un axe vertical nord/sud allant de la Méditerranée jusqu'au désert. Un vaste réseau de barbelés, de clôtures électrifiées, de phares, de haies, de radars, de tours et de postes de contrôle rendent la zone "étanche". Des murs de protection anti-bazooka protègent également les postes comme celui du 26e Régiment d'infanterie de Marine (26e RIM) à Sidi-Fredj. Des "zones interdites" ont été aménagées en retrait du barrage et les populations ont été évacuées pour rendre les interventions de l'aviation ou de l'artillerie plus aisées. Un chacal est victime de la clôture électrique prouvant l'efficacité du dispositif. Ce dernier est complêté par les blindés Half-track ou EBR postés à la frontière ou les avions T9 qui effectuent des patrouilles de reconnaissance. La "ligne Morice" est entretenue, consolidée et améliorée en bordure des routes ou dans certains oueds (Kseub, Rhenouta ou Aïn-Zerga) par les soldats du 12e Bataillon du Génie (12e BG), le 61e Bataillon du Génie (61e BG) ou la première compagnie du BTG. Ils sont aidés par des autochtones embauchés sur les différents chantiers comme à Oum Teboul, à l'est de La Calle. Dans le campement du 12e BG et du 75e Compagnie du Génie Aéroporté (75e CGAP), à proximité d'un chantier, un ouvrier en profite pour se faire couper les cheveux.Toute la région est ainsi aménagée par les engins du génie qui creusent, terrassent et aménagent à Kanguet ou à Souk-Ahras. Le sol est parfois si dur que le 12e BG doit l'attaquer à l'explosif avant la pose des piquets. A perte de vue, le paysage est marqué par les tracés de barbelés. Le barrage tunisien dispose de postes électriques qui préviennent des franchissements. A Aïn El Bey, le poste se compose de diverses cellules à haute et basse tension. En cas de panne, des groupes électrogènes sont prévus pour remplacer un réseau déficient. Une salle de transmissions permet également de donner des ordres rapidement en cas d'incursions "rebelles".

Note : "Bataille des frontières" ; "Ligne Morice" ; "Herse".