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[Territoires libérés : Saint-Quentin, Noyon et Lesdins.]

Réalisateur(s) : Inconnu



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Depuis le 28 septembre 1918, les troupes franco-britanniques poursuivent leur effort en direction de Saint-Quentin (Aisne) et l'Est de la France. Le 1er octobre 1918, les premiers éléments français appartenant au 401e et 321e régiments d'infanterie (401e RI, 321e RI) entrent dans Saint-Quentin, libérant une ville vidée de ses habitants.

Des fantassins filmés à contre-jour progressent sur le talus d'une tranchée et enjambent un réseau de barbelés ; l'un d’eux porte un vélo. (1)

En Champagne, dans le secteur du Mont Muret au nord-ouest de Tahure (Marne), en septembre 1918, des chars Schneider M2 du groupe AS 9 (Groupement AS n° 1) camouflés par des branchages progressent en terrain chamboulé derrière un réseau de barbelés sur des chevaux de frise : la 1re batterie (as de pique) termine son action près du bois du Corbeau, la 2e batterie (as de coeur) près du bois de la Fouine. Au premier plan, une tombe. Des bombardements se déroulent sur une colline au loin.

Des prisonniers allemands et un fantassin français marchent sur une voie de 0,60 m en portant à l’épaule des brancards. (1)

A Saint-Quentin (Aisne), le 10 octobre 1918, le président du Conseil Georges Clemenceau, accompagné du général Mordacq et de Monsieur Renoult, visite la ville dévastée par les bombardements. L'hôtel de ville est presque intact. Sur la place de Longueville, des fantassins passent devant un ancien blockhaus allemand construit en pierres de taille destiné à la défense d’un carrefour. (2)
A Noyon, (Aisne), le 13 octobre 1918, l'ambassadeur des Etats-Unis, Mr. Sharp, visite la ville en ruine. Accompagné d'une délégation, l'ambassadeur découvre l’ampleur des destructions et visite la cathédrale. (2)
A Saint-Quentin, (Aisne), le 10 octobre 1918, un grand cimetière allemand a été aménagé. Vue intérieure de la basilique dont les piliers ont été minés par les Allemands au moment de leur départ. Le Génie entreprend la reconstruction d'un pont sur le canal ; une passerelle provisoire est en cours d’installation ; un mât de battage (TC 00:05:26) sert à enfoncer des pilotis. La ville est en ruine. A la gare, où une pancarte allemande subsiste sur le fronton, des prisonniers de guerre allemands massés sur un quai attendent d'être évacués par train. Rue d'Isle, les prisonniers allemands déblaient une barricade. A Lesdins (Aisne), le 10 octobre1918, vue de l'entrée du tunnel du canal de Saint-Quentin. (2)

Rue de Varenne, à Paris, un général de brigade remet la Légion d’honneur à monsieur d’Ambert, chef de cabinet du sous-secrétaire d’Etat au service de santé, Louis Mourier. (3)

Notes :
(1) Date et lieux non identifiés.
(2) Compte rendu de tournage n° 1822 de Maurice Renard les 10-13 octobre 1918. Reportage photographique SPA 99 V.
(3) Compte rendu de tournage n° 2062 de Louis Chaix le 03/03/1919.