Le cuirassé français le Bretagne est mouillé dans le port de Toulon. Une compagnie de débarquement rejoint la terre ferme. A bord, les casemates 9 et 11 sont occupées par des obus de 140 mm qu'une gouttière aide à approvisionner. Le bâtiment possède une salle d'opération. A côté du compartiment des machines centrales se trouvent la chaufferie, les pompes à compression et le compartiment des tubes sous-marins. Des soldats chargent une torpille à l'aide d'un appareil Barde. Les portes sont équipées de blindage épais de 20 cm. Au coeur du navire, le blockhaus, pesant 2817 kg, est épais de 23 cm. La boulangerie et les cuisines à vapeur, équipées du système Sauvaire-Jourdan, donne accès à une passerelle de navigation. Plus loin, se trouve le poste central de manoeuvre. Des hommes entretiennent un canon de 47 mm contre-avions dans le parc à munitions qui conservent aussi des obus de 340 mm pour les pièces placées dans les tourelles. Un bugallet apporte des obus de 340 mm, placés dans des chariots transbordeurs et des berceaux près des tourelles avant d'être chargés. La poudre pour les obus de 340 mm est stockée dans une soute spécifique. Les tourelles sont équipées de viseur pour le pointage des canons de 340 mm. Des pièces de 140 mm effectuent des tirs.
La garde du bâtiment est inspectée puis salue le drapeau et rend les honneurs.
Une grue électrique à bord aide à mettre à l'eau un canot et à faire accoster une vedette et une baleinière de sauvetage. Une chaloupe de 36 rameurs, commandée par un capitaine de marine, accoste le "Bretagne".
Une vigie contre les sous-marins est installée.
Des femmes civiles remettent le pavillon de combat au navire et les rations sont distribuées aux soldats. Les hamacs destinés au couchage des hommes sont nettoyés.