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Toulon. La fonderie. Coulée d'un bâtis de presse hydraulique de 3500 kgs.[légende d'origine]

Photographe(s) : Frédéric Gadmer



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Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 11x15
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation largeur

Propriétés

Référence SPA 43 H 1883
Date de début 26/02/1916
Date de fin 26/02/1916
Photographe(s) Frédéric Gadmer -
Lieu(x) Provence-Alpes-Côte d'Azur - Toulon - Var -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Frédéric Gadmer/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Ateliers de réparation de navires de guerre dans la rade de Toulon, mars 1916.

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Description du reportage

Dans la rade de Toulon, l'atelier des mines et des grenades confectionnent des mines Bréguet et des appareils de dragage. Des mines de modèle 1916 sont en cours d'expérimentation. Les mines Harlé TZ sont utilisées pour les défenses et les blocus des navires. Des torpilles de 75 et 450 mm sont en réparation puis prêtes à être installées sur les bâtiments. Avant de poser la bague entourant des obus de 75 mm, les mécaniciens vident la ceinture de l'obus pour installe la bague. Un compartiment de régulateurs est affleuré sur un réservoir d'air.

Une centrale électrique contient des compresseurs d'air, des convertisseurs synchrones ainsi qu'une chaufferie. Une plateforme des manoeuvres permet de gérer le tableau de haute tension. Les pupitres alternateurs sont équipés de convecteurs synchrones. La plateforme permet de gérer les appareils de condensation des turbo-alternatives et l'alternateur de démontage.

Dans l'atelier des machines, des hélices et des torpilles sont réparées. Le cuirassé "Jules Michelet" attend la garniture de piston et "L'Epée" la garniture de ses tiroirs en cours de tournage. Les ateliers sont équipés de tours automatiques et semi-automatique à décolleter, ainsi qu'une machine à percer radiale, une salle de dessin, une fonderie aidée de four WIlkinson et un régulateur de vitesse de la dynamo notamment du sous-marin Cugnot.

Dans l'atelier du Mourillon, une hélice de 6000 kg est ajustée sur un arbre à hélices. Une quille sert de support à l'arbre porte-hélices. Non loin d'une cale de construction, le "Regnault" est parqué sans son ballast. Des apprentis mécaniciens aident à l'ajustage et au contrôle des équipements et de l'armement. Une presse hydraulique sert à la coulée de bâtis d'obus. Les essais sur les obus sont effectués à 1400 kgn le culot est poinçonné à 30 tonnes, après le décapage et le graissage des munitions. Un contrôle géométrique des obus de 75 mm est réalisé.

Le bâtiment "Hermione" est placée dans une superstructure pour que les mécaniciens puissent approcher les brise-lames et le poste de commandement.

Dans le port, l'"Aréthuse" et le "Bretagne" ont accosté. Le 1er RIC (régiment d'infanterie coloniale) s'apprête à embarquer à bord du "Lutetia". Des marins sont à la corvée de lavage sur les torpilleurs "Chevalie" et "Orage". Les torpilleurs "Commandant Rivière" et "Epée" sont en cale sèche.

Photos du reportage(74)