Le film est une évocation des actes héroïques et du courage des chasseurs alpins à travers un rappel historique des combats de libération menés par les bataillons des Glières et du Vercors et une mission (fictive) d'une section de la 27e BIM (brigade d'infanterie de montagne) en Haute-Maurienne. Celle-ci est entrecoupée de flashs back sur la mission opérationnelle au Mont Igman en 1996 en ex-Yougoslavie.
L'accent est mis sur la solidarité, l'effort et le "dépassement de soi" qu'exige l'engagement dans les troupes de montagne.

- reconstitution des combats de libération en 1944-45 dans le Vercors et sur le plateau des Glières avec le bataillon du lieutenant Tom Morel et la compagnie Stéphane.
- cérémonie commémorative de cette période avec le 13e BCA (Bataillon de chasseurs alpins) et témoignages d'anciens (André Mace, Angel Gomez, Constant Paisant, Alphonse Metral et François Jourdan), interviewés par des lycéens de Saint-Joseph de Thônes ; témoignage de l'abbé Pierre.
- mission d'une section du 27e BCA (Bataillon de chasseurs alpins) en Haute-Maurienne : montée en ski de randonnée, progression de la section de jour, de nuit et sous la neige, construction d'igloos, bivouac dans les igloos, chute et évacuation d'un homme du groupe blessé.
- escalade de l'Aiguille Rouge par des chasseurs alpins.
- secours en haute montagne d'une personne tombée dans une crevasse sur le glacier de l'Argentière.
- la mission en haute montagne est entrecoupée de séquences sur les opérations menées par les chasseurs alpins en ex-Yougoslavie : poste au Mont Igman, présence à Sarajevo, obsèques de neuf casques bleus français décédés accidentellement le 14 mars 1995 dans le secteur de Krupac (1), évacuation sanitaire d'un soldat avec les sapeurs démineurs du 2e REG (Régiment étranger du génie) et du 3e RMed (Régiment médical).

L'équipe photographiée de l'ECPAD qui tourne le film "le saut de l'ange" est constitué de :
Le commandant Géraud Burin des Roziers, réalisateur ;
L'adjudant-chef Alain Bussat, cadreur ;
L'adjudant-chef Philippe Ramorino, cadreur ;
Franck Debras, cadreur ;
Guy Legeindre, preneur de son ;
Des membres du GMHM (groupe militaire de haute-montagne);
L'équipe de recherche du 7e BCA (bataillon de chasseurs alpins) ;
Bernard Giraudeau, narrateur ;
L'abbé Pierre ;
L'adjudant-chef Lagarde ;
L'adjudant-chef Philippe Casanova, acteur (torturé) ;
Le sergent-chef Edenwald, acteur (maquisard).

L01 : Le 27 janvier, sur la place d'armes du quartier du 7e BCA (bataillon de chasseurs alpins) de Bourg Saint-Maurice, le commandant Géraud Burin des Roziers, réalisateur du film, donne ses consignes aux acteurs militaires tandis que l'équipe de tournage supervise l'organisation technique.

L02 : Préparation et tournage d'une séquence de tempête derrière le chalet des Boisses (Tignes).

L03 : Le 29 janvier, le tournage au-dessus du lac de Tignes, au lieu-dit "Le Franchet", concerne la séquence de construction des igloos de jour et de nuit, le rapatriement d'un blessé par les chasseurs alpins, le maquillage des acteurs. Les chasseurs alpins sont en tenue type "Bosnie" ou progressent en peau de phoque.
Quelques paysages de montagne, une chapelle sous la neige, le chalet des Boisses, VAC (véhicule articulé à chenilles) en progression.

L04 : Le 3 février, progression de la section sur le massif et sur le glacier de la Grande Motte à la tombée de la nuit, en trinôme encordé, et vie en montagne près de Tignes. Portraits de chasseurs alpins en tenue de camouflage. Vues sur le massif du Mont Blanc et le massif du parc naturel de la Vanoise.

L05 : Le 4 février, station des Arcs, déplacement de la section et de l'équipe en sous-bois. Tournage de scènes avec des maquisards, d'un saut et d'une chute. Vues de montagnes.

L06 : Le 5 février, tournage à l'Aiguille Percée (Tignes) en équipement de passage réel avec l'unité de recherche humaine du 13e BCA (bataillon de chasseurs alpins).

L07 : Le 8 mars, reconnaissance avec le GMHM (groupe militaire de haute-montagne) de différents sites : Vallée Blanche, Aiguille du Midi, glacier, piton rocheux.

L08 : Le 9 mars, à Chamonix, tournage de la séquence "Sauvetage sur glacier" avec les guides du GMHM (groupe militaire de haute-montagne) : une actrice appelle les secours, les chasseurs alpins hissent le blessé sur le glacier, aperçu de l'Aiguille des Drus.

L09 : Le 10 mars, à Chamonix, tournage d'une séquence d'escalade sur parois glacées avec le GMHM (groupe militaire de haute-montagne). Equipement : crampons, piolet.

L10 : Le 19 mars, tournage, depuis la plate-forme de l'Aiguille du Midi et sur le piton rocheux, de la séquence de dévissage d'un alpiniste, avec en arrière plan le massif du Mont Blanc et le glacier des Bossons. Les hommes du GMHM (groupe militaire de haute-montagne) jouent la séquence d'escalade.

L11 : A Saint-Nizier de Moucherotte, tournage de scènes sous l'occupation : maquillage, acteurs en tenues allemandes ou de maquisards, scène du contrôle d'identité, d'exécution et de brûlot servant à la signalisation.

L12 : A Saint-Nizier de Moucherotte, tournage de scènes sous l'occupation : acteurs en tenues d'époque, maquisards courant sous le feu, grimage des blessés, plan-séquence dans une grange.

L13 : Le 16 mars, au cimetière de Morette (nécropole des Glières), tournage d'une séquence "mémoire" : anciens combattants, dépôt d'une rose sur les tombes, chasseurs alpins en second plan, le chalet du musée de la résistance, GP sur des tombes.

L14 : Le 15 mars, tournage à Annecy de la séquence de récupération par un hélicoptère Gazelle d'un blessé par mine : construction d'un abri par le groupe de la légion étrangère, acteurs en militaires de l'ONU et bosniaques, et préparation des blessés fictifs pour le tournage par les hommes le 1er RMed (régiment médical).

L15 : Le 17 mars, à la Grande Motte, tournage d'une séquence d'envol de parapentes avec l'équipe de recherche du 7e BCA (bataillon de chasseurs alpins).

L16 : Le 18 mars, un hélicoptère équipé d'une caméra gyrostabilisée tourne une séquence sur le barrage de Tignes.

L17 : Le 18 mars, dans la région d'Annecy, tournage d'un entraînement de chasseurs alpins armés avec un VAC (véhicule articulé à chenilles).

L18 : Le 30 mars, à Maisons-Alfort, interview de l'abbé Pierre, ancien combattant du maquis du Vercors.

L19 : Tournage au fort d'Ivry d'une séquence de tortures pendant la Seconde Guerre mondiale. L'adjudant-chef Casanova joue le rôle du torturé.

L20 : Le 10 mai, Bernard Giraudeau enregistre la voix off au fort d'Ivry.