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Tours. Le foyer du soldat. Une soirée. [légende d’origine]

Photographe(s) : Maurice Alexis Louis Boulay



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En 1914, Emmanuel Sautter, secrétaire général de l'Alliance universelle des YMCA, propose aux autorités militaires la mise en place de foyers de "ravitaillement moral". L'armée commence par refuser poliment, puis accepte l'idée. Le premier foyer du soldat est inauguré en janvier 1915 dans les Vosges. Au printemps 1915, six foyers existent. A partir d'août 1917, le général Pétain donne son feu vert pour la création de 100 nouveaux foyers, qui prennent le nom de Foyers du soldat de l'Union Franco-Américaine, chacun étant codirigé par un français et un américain. Au moment de l'Armistice, il existe 1534 foyers, qui emploient des milliers de personnes. Au foyer du soldat de Tours, des soldats de diverses unités (250e régiment d'infanterie, infanterie territoriale, zouaves) se divertissent au cours d'une soirée.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 6x13
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence SPA 8 BO 246
Date de début 19/01/1917
Date de fin 19/01/1917
Photographe(s) Maurice Alexis Louis Boulay -
Lieu(x) Centre - Indre-et-Loire - Tours -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Maurice Boulay/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

L'industrie de guerre en pays de Loire : Tours, Château-Renault et Nantes.

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Description du reportage

L'industrie de guerre en pays de Loire : Tours, Château-Renault et Nantes. Le reportage présente les divers aspects de l'effort de guerre dans certaines industries avec des vues sur différents modes de fabrication (atelier, répartition du travail, machine-outil) :
- à Tours : l'imprimerie et librairie Mame et fils ; la manufacture de chaussures Guerrier et la fabrique de meubles Lefroid ;
- à Château-Renault : la tannerie et corroierie Peltereau et Enault et cie ;
- à Nantes : une fabrique de clefs diverses pour boîtes de conserves ; la construction d'un patrouilleur de lutte anti-sous-marins aux chantiers de Bretagne : les activités du port (déchargement de marchandises par des prisonniers de guerre allemands et autrichiens) et la conserverie Amieux frères.
Autre élément du reportage : la remise de décoration à la soeur saint Paul, infirmière à l'hôpital Descartes de Tours avec également une présentation du foyer du soldat de l'hôpital.

Les plaques BO226, BO227, BO255, BO263, BO265, BO266, BO277, BO278, BO299, BO300, BO301 et BO328 sont nulles.

Photos du reportage(105)