A l'hôpital Descartes à Tours, les commotionnés sont traités par la méthode Clovis Vincent, basée sur une électrisation à 70 volts. Le premier malade, tout agité de tremblements, se déplace avec deux cannes et le soutien d'infirmiers qui le maintiennent tandis qui'un médecin lui applique l'électrode sur la colonne vertébrale. Les tremblements sont violents, au point de faire tomber les infirmiers, puis peu à peu le malade fait de rapides progrès : les trépidations disparaissent, la marche tend à devenir normale, le malade exécute des sauts... Après une "réaction émotionnelle avec larmes", le malade boit une tasse de café et est considéré comme guéri. Un second patient atteint de paraplégie pithiatique, a assisté au traitement électrique du précédent et "l'effet moral a suffi". Enfin, un troisième, souffrant de plicature pithiatique, est redressé sous électrisation puis marche avec des haltères et saute sur un pied, signes de sa guérison. L'ensemble des commotionnés en voie de guérison suivent des cours de gymnastique collective : différents types de marche, sauts, exercices sur une échelle. Un malade présente le corset Vincent à tendeurs de caoutchouc. Pour terminer, le médecin-major Clovis Vincent pose auprès d'un paraplégique guéri.


Note : 1+37 cartons en français.
Sur le même sujet voir aussi "Progrès de la science française au profit des victimes de la guerre. Une grande découverte du docteur Vincent".