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Travaux par les Italiens. Autos-canons. Mariage franco-alsacien.

Réalisateur(s) : Inconnu



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Cantonnements franco-italiens sur le front du Piave en février 1917. (1)

En Italie, les troupes françaises du 107e régiment d'infanterie (107e RI) occupent les premières lignes aux côtés des Italiens. Dans un village, en février 1917, les patrouilles se succèdent. Des soldats circulent en contre-bas d'une maison. Deux fantassins discutent accoudés près d'une pancarte portant l'inscription "Restaurant charentais". Des soldats passent sous l'arche d'un pont endommagé sous lequel est disposé un camouflage. Un officier muni de jumelles donne des explications à un groupe de soldats vus en plongée du haut de la pente. Des hommes sortent des abris creusés dans la pente et montent au parapet pour observer l'ennemi. Des hommes vus de dos descendent le long d'un pont ferroviaire et franchissent une passerelle conduisant à un boyau ; puis deux autres sont filmés à l'extrémité du pont qui est fermé à la circulation par des barbelés. Dans un ravin aménagé, les soldats circulent sur un caillebottis, mangent et discutent devant leurs abris. L’un boit dans son quart à l'entrée d'un abri nommé "Villa de la dèche". D’autres rassemblés autour d'une table avec un fauteuil à bascule jouent avec un petit chien devant l'entrée du PC du 107e RI, 10e compagnie. Les ingénieux font circuler des missives entre un boyau et une maison servant de PC au chef de bataillon à l'aide d'un petit téléphérique ou "panier transbordeur" construit avec de la ficelle et une manivelle. Devant un café "Al L'Unione", certains jouent aux fléchettes avec une baïonnette contre un tronc d'arbre. Deux installent une pancarte indiquant la direction des lignes françaises et italiennes. A l'entrée d'un abri, un groupe joue aux cartes à côté d'une cage de pigeons voyageurs. Vue d'une église et d'un campanile dans le lointain, filmés en contre-jour à travers une fenêtre.

Diverses scènes en Alsace en mars 1918. (2)

En Alsace, en mars 1917, à Dorans (Territoire-de-Belfort), des soldats italiens s’occupent de la réfection des routes, notamment de la route Joffre qui relie Masevaux à Bitschwiller. A Banvillars (Territoire de Belfort), ils installent une voie ferrée de 0,60 m. Ils cassent les cailloux et effectuent le damage à la masse. La terre et le ballast sont véhiculés par des wagonnets et une petite locomotive.
Au foyer YMCA (young men's christian association) de Bitschwiller, établi dans la mairie, des fantassins et des chasseurs à pied jouent à des jeux de société, au billard, lisent le journal, écrivent leur courrier et écoutent un phonographe.
A Sentheim, une section d'autocanons arrive à la gare. Le véhicule est mis en batterie sur un quai et procède à des tirs pendant que des hommes règlent le tir avec des instruments de mesure posés sur la voie ferrée.
A l'église de Masevaux, la fille du maire du village, Mlle Hinck, se marie avec le médecin major Duchêne-Marcellaz.
A Dannemarie, le soldat Auguste Armand, du 65e régiment d'infanterie, qui a été décoré par Clemenceau de la croix de Guerre et de la médaille militaire, pose en compagnie de jeunes Alsaciennes.

Notes :
(1) Compte rendu de tournage n° 1155 de Robert Baudouin les 11-14/02/1918 en Italie ; métrage d’origine 143 m. Reportage photographique SPA 74 N de Pierre Pansier.
(2) Compte rendu de tournage n° 1240 de Charles Lemoine les13-19/03/1918 dans le Haut-Rhin. Reportage photographique SPA 30 IS de Gustave Alaux.