Ce film, présenté par le 3e bureau, section instruction, de l'état-major de l'armée, est une version postsynchronisée en français par le Service cinématographique de l'armée du film produit en 1943 par l’US Signal Corps (coté TF 21-1024 ; NAID: 12126). Ce film appartient à la série « Fighting Men ».

Les Américains apprécient le sport et sont éduqués à en respecter les règles. Au football américain, à la boxe, au base-ball, au tennis, au hockey, et en athlétisme, il faut respecter son adversaire, lutter loyalement et toujours conserver un esprit sportif. Ces règles disparaissent au combat où prévaut la loi de la jungle.
Un seul objectif : anéantir l'adversaire. L'arme du fantassin est son ange gardien. Fusils, mortiers, canons de 105 mm, carabines, mitrailleuses, fusils mitrailleurs doivent être entretenus avec soin. Pour le corps à corps, les armes proscrites sur le ring doivent être utilisés sans scrupules. La matraque, le poing américain, le fusil à répétition, le couteau de tranchée et le lance-flamme permettent aux fantassins de tuer et d'éviter d'être tués. Il faut utiliser en permanence l'arme qui convient ; ainsi pour déloger des ennemis terrés dans un abri, l'emploi de la grenade est recommandé. La volonté de tuer ou de mutiler anime l'esprit du combattant. "On ne gagne pas la bataille sans avoir les mains sales et ensanglantées". La rapidité des réflexes conditionne également la survie.
Frapper un homme par derrière n'est pas illégitime car la guerre annule toute les règles. De même dans un corps à corps à mains nus, enfoncer son pouce dans l'oeil de l'adversaire est un moyen cruel mais efficace pour le neutraliser. Le combat rapproché ressemble aux bagarres des chercheurs d'or dans les saloons, dans lesquels tous les coups étaient permis. "Nos ennemis (les Allemands et les Japonais) sont des bandits qui sont aussi loyaux que le sont les scorpions". Ils ne faut pas hésiter à frapper au dessus mais aussi en dessous de la ceinture. "Nous n'avons pas voulu combattre mais nous savons comment remporter la victoire".

Note : initialement, un amalgame a été fait entre ce film et le documentaire réalisé par Len Lye, à la demande du ministère de l'Information britannique en 1942, intitulé Kill or be killed.