Sous le commandement du général de Lattre de Tassigny, les troupes françaises sont directement associées à la libération de l'Alsace aux côtés des forces américaines, et à ce titre chargées d'effectuer une rupture des lignes allemandes sur le Doubs afin de pénétrer dans la plaine d'Alsace par la trouée de Belfort.

Les armées allemandes sont encore retranchées à Belfort. Les troupes françaises du 1er corps d'armée et notamment de la 2e DIM (Division d'infanterie marocaine) sont prêtes à livrer le combat : elles avancent, en colonne, sur les routes depuis Rougemont (Doubs) en direction de Belfort (qui est libéré le 22 novembre 1944). Les chars sont en patrouille, des sentinelles assurent la surveillance tout au long du trajet, des soldats détectent les mines sur les chemins empruntés. Des prisonniers allemands brancardent un fantassin marocain de la 2e DIM blessé jusqu'à un poste de secours improvisé dans une maison en partie démolie et à l'intérieur de laquelle des liaisons TSF ont été établies (d'après la légende d'origine).

Notes : la photographie 8497 pose un problème d'identification car elle montre un panneau indicateur sur lequel il est inscrit le nom de " Niedersultzbach " (pour Niedersoultzbach) 7 km. Cette localité se situe dans le Bas-Rhin, à 35 km au nord-ouest de Strasbourg. Or le reste du reportage se déroule autour de Belfort (Territoire de Belfort) bien plus au sud.