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Un équipage char Tank Destroyer M10 regarde passer un char allemand Jagdpanzer capturé par les soldats français sur le front de la 3e DIA (Division d'infanterie algérienne) vers le col du Bonhomme (Haut-Rhin).

Photographe(s) : Raoul, Jean, Baptiste Vignal



Informations techniques

Orientation paysage

Propriétés

Référence TERRE 10013-L74
Date de début 08/12/1944
Date de fin 15/12/1944
Photographe(s) Raoul, Jean, Baptiste Vignal -
Lieu(x) Alsace - France - Haut-Rhin -
Origine SCA
Mention obligatoire © Pierre Raoul Vignal/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Bataille d'Alsace : Les tirailleurs de la 3e DIA autour du Bonhomme (Haut-Rhin).

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Description du reportage

1) Gérardmer, ville martyre, novembre - décembre 1944
La ville de Gérardmer (Vosges) n'est plus qu'un amas de ruines fumantes, détruite à 85% par les armées allemandes qui l'incendient les 17 et 18 novembre 1944 avant de fuir devant l'avancée des alliés. Les soldats français y pénètrent le 19 novembre.

2) L'enlèvement du col du Bonhomme, 12-15 décembre 1944
La première bataille de Colmar (Haut-Rhin) débute le 5 décembre 1944 et commence par les combats pour les crêtes au nord-ouest de la ville, un secteur qui s'étend entre la 35e division d'infanterie américaine et la 3e DIA (Division d'infanterie algérienne) (dont la mission est la prise d'Orbey (Haut-Rhin)) et qui est confié au CC4 (Command combat) de la 5e DB (Division blindée) renforcé par le 3e RSAR (Régiment de spahis algériens de reconnaissance) et le 2e GTM (Groupement de tabors marocains).
A la droite du CC4, le 3e RSAR se bat depuis le 9 décembre dans le village du Bonhomme (Haut-Rhin) et, à sa gauche, le 2e GTM doit repousser les contre-attaques et infiltrations ennemies. Le col du Bonhomme quant à lui est atteint, encerclé et pris le 12 décembre 1944 par le sous-groupement Lecoq (colonel Lecoq, 2e RSAR) rattaché à la 3e DIA en liaison avec le sous-groupement Bonjour (colonel Bonjour, 3e RSAR).

Dans le reportage, les hommes de la 3e DIA tiennent le village du Bonhomme libéré (quelques-uns sont rassemblés autour d'un foyer mobile) et progressent avec difficulté en raison des conditions climatiques. Des batteries d'artillerie du 67e RAA (Régiment d'artillerie d'Afrique) sont envoyées en reconnaissance pour préparer les opérations puis sont destinés à l'appui direct du sous-groupement Bonjour ou du 3e RTA (Régiment de tirailleurs algériens) (8-10 décembre 1944) (1). Les hommes du sous-groupement Lecoq (2e RSAR) doivent s'emparer du col du Bonhomme. Un peloton du 2e RSAR (Régiment de spahis algériens de reconnaissance) progresse de Le Rudlin (Vosges) vers le col du Louchpach (ou Luschpach) (Vosges) au sud-ouest du col du Bonhomme. Les blindés de la 5e DB (Division blindée) sont stationnés dans Le Bonhomme ainsi que dans les environs du Lac Blanc (forêt des deux lacs au sud du col du Bonhomme). Les artilleurs du 1er groupe du RAC AOF (Régiment d'artillerie coloniale d'AOF), rattaché à la 3e DIA depuis le 17 décembre, mettent en action leurs obusiers de 155 mm Schneider. Enfin, le général Catroux, ministre de l'Afrique du nord (dans le premier gouvernement de De Gaulle), rend visite aux troupes au col du Bonhomme, en présence du général Goislard de Monsabert, commandant le 2e corps d'armée (2e CA), et du colonel Delacroix.
(1) Le 10 décembre 1944, le I/67e RAA, destiné à l'appui direct du sous-groupement Bonjour, vient cantonner à Anould (Vosges). Il est remplacé, en appui direct du 3e RTA, par le II/67e RAA.

Clichés L22 et L45 inexploitables.

Photos du reportage(115)