Un an après la fin de la guerre en Bosnie Herzegovine, L'ONU (organisation des nations unies) met en place l'IPTF (Force d'intervention de police internationale) pour pallier à la disparition des institutions étatiques, dans la république serbe, comme dans la fédération croato-musulmane. Leur mission principale est de rétablir l'ordre publique, mais également d'assurer la libre circulation des biens et des personnes conformément aux accords de Dayton. Une centaine de français, issu de la gendarmerie appartient à l'IPTF, comme Jean-Jacques qui est basé à la station de Tornovo, dans la région de Sarajevo. Il surveille un territoire grand comme un département francais. L'efffectif se compose de quarante sept policiers de dix huit nationalités et de douze interprètes. Une autre mission leur incombe, l'instruction et le contrôle de la police locale, composée d'anciens militaires démobilisés à la fin de la guerre. Il travaille en coopération avec l'IFOR et les organismes civils. Par sa fonction, il est au contact de la population. Il prend en compte leurs problèmes et les fait remonter jusqu'à l'UNHCR (haut commissariat des réfugiés aux nations unies) ou auprès des ONG (organisme non gouvernemental). Il s'assure que les policiers locaux respectent bien la réglementation au cours des contrôles. Mais, l'IPTF ne peut s'immiscer dans l'application des lois sur le terrain.
Les interviews sont inaudibles.