PHOTO
[Un groupe de chasseurs d'Afrique dressant un dromadaire de bât].
Catégories
Maroc (protectorat) |
Période antérieure à 1914 |
Animaux utilisés par les armées |
Armée d'Afrique |
Informations techniques
Format d'origine | 9x14 |
---|---|
Support d'origine | Carte postale |
Couleur | Noir et blanc |
Orientation | largeur |
La photographie est issue du reportage suivant :
Deuxième album du général Albert d'Amade portant sur la campagne du Maroc (1907-1908).
Voir la notice du reportageDescription du reportage
Promu au grade de général de brigade le 27 mars 1907, Albert d'Amade reçoit en décembre 1907 le commandement des troupes françaises débarquées à Casablanca au Maroc.
Après les troubles des mois de juillet et d'août 1907, la ville de Casablanca a retrouvé une sécurité complète grâce à la surveillance et aux opérations conduites par le général Drude. Pour autant, la paix n'est pas totale dans tous les secteurs. La mission du général d'Amade est délicate car il a la charge de pacifier la province de la Chaouïa dans laquelle la situation demeure instable. Les postes français font en effet l'objet d'attaques régulières. Le général doit parvenir à expulser les forces dissidentes afin d'assurer la présence française sur le territoire marocain. Pour s'acquitter de sa tâche, Albert d'Amade résume son action en ces termes : "Poursuite à outrance, exécutée par des forces imposantes afin de désagréger autour des postes les blocs de résistance, puis action patiente et continue de la garnison de ces postes qui achève l'œuvre de pacification [...]". Propos extraits de son rapport sur la campagne de 1908-1909 en Chaouïa, Chapelot, Paris, 1911.
Mettant en application ce principe, il prend la tête d'une colonne et parvient à s'emparer de Settat entre le 2 et le 6 février 1908. Puis, à la suite d'une succession de combats, il obtient la soumission d'un second centre de rébellion le 16 mai, celui des M'Dakra. En parallèle de son action militaire menée d'une main de fer pour écraser les rebelles, il s'implique dans l'administration des régions nouvellement pacifiées : installation de lignes téléphoniques, mise en place de gîtes d'étapes et de magasins. Il organise également les postes régionaux, les camps militaires de Casablanca permettant de ce fait la restauration rapide des activités économiques de ce port. Enfin, on lui doit la création des premiers goums marocains dont il s'est chargé du recrutement et de l'instruction afin qu'ils suppléent les troupes françaises débarquées au Maroc tout en les remplaçant progressivement.
Suite à sa mission marocaine, le général Albert d'Amade est élevé au grade de général de division le 9 octobre 1908. Il quitte le Maroc pour la France le 22 février 1909, laissant derrière lui ce qu'il considère comme "la base de l'œuvre de Lyautey".
Cet album, constitué de cartes postales, fait partie d'un lot de deux pièces réalisées par le général d'Amade à l'attention de sa famille en France. Photographe amateur et collectionneur de photographies, Albert d'Amade a réalisé de nombreux albums pour présenter son œuvre. Sous la cote D137, l'ECPAD conserve la plus grande partie des photographies du général d'Amade, réalisées ou acquises par lui tout au long de sa carrière. Cet album de cartes postales a été restitué au donateur après sa numérisation.
Après les troubles des mois de juillet et d'août 1907, la ville de Casablanca a retrouvé une sécurité complète grâce à la surveillance et aux opérations conduites par le général Drude. Pour autant, la paix n'est pas totale dans tous les secteurs. La mission du général d'Amade est délicate car il a la charge de pacifier la province de la Chaouïa dans laquelle la situation demeure instable. Les postes français font en effet l'objet d'attaques régulières. Le général doit parvenir à expulser les forces dissidentes afin d'assurer la présence française sur le territoire marocain. Pour s'acquitter de sa tâche, Albert d'Amade résume son action en ces termes : "Poursuite à outrance, exécutée par des forces imposantes afin de désagréger autour des postes les blocs de résistance, puis action patiente et continue de la garnison de ces postes qui achève l'œuvre de pacification [...]". Propos extraits de son rapport sur la campagne de 1908-1909 en Chaouïa, Chapelot, Paris, 1911.
Mettant en application ce principe, il prend la tête d'une colonne et parvient à s'emparer de Settat entre le 2 et le 6 février 1908. Puis, à la suite d'une succession de combats, il obtient la soumission d'un second centre de rébellion le 16 mai, celui des M'Dakra. En parallèle de son action militaire menée d'une main de fer pour écraser les rebelles, il s'implique dans l'administration des régions nouvellement pacifiées : installation de lignes téléphoniques, mise en place de gîtes d'étapes et de magasins. Il organise également les postes régionaux, les camps militaires de Casablanca permettant de ce fait la restauration rapide des activités économiques de ce port. Enfin, on lui doit la création des premiers goums marocains dont il s'est chargé du recrutement et de l'instruction afin qu'ils suppléent les troupes françaises débarquées au Maroc tout en les remplaçant progressivement.
Suite à sa mission marocaine, le général Albert d'Amade est élevé au grade de général de division le 9 octobre 1908. Il quitte le Maroc pour la France le 22 février 1909, laissant derrière lui ce qu'il considère comme "la base de l'œuvre de Lyautey".
Cet album, constitué de cartes postales, fait partie d'un lot de deux pièces réalisées par le général d'Amade à l'attention de sa famille en France. Photographe amateur et collectionneur de photographies, Albert d'Amade a réalisé de nombreux albums pour présenter son œuvre. Sous la cote D137, l'ECPAD conserve la plus grande partie des photographies du général d'Amade, réalisées ou acquises par lui tout au long de sa carrière. Cet album de cartes postales a été restitué au donateur après sa numérisation.