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Un lieutenant de vaisseau, appartenant à la 4e batterie mobile de défense antiaérienne de la Marine, s'installe sur un télépointeur (poste optique) qui détermine le pointage des canons de 90 mm CA (contre avions) modèle 1939.

Photographe(s) : Jean Manzon



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Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 6x6
Support d'origine Acétate
Couleur Noir et blanc
Orientation portrait

Propriétés

Référence MARINE 294-4184
Date de début 01/05/1940
Date de fin 31/05/1940
Photographe(s) Jean Manzon -
Lieu(x) France - Orly - Paris-Ile-de-France - Val-de-Marne -
Origine SCA
Mention obligatoire © Jean Manzon/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

La drôle de guerre : activités quotidiennes de la 4e batterie de 90 mm CA, batterie mobile de la Marine affectée à la défense antiaérienne de Paris et déployée à Orly.

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Description du reportage

En août 1939, la situation des batteries mobiles de 90 mm CA (contre avions) de Marine est la suivante :
- 2 batteries se trouvent en Tunisie,
- 4 batteries sont positionnées à Orly,
- 2 batteries à Marseille.

Le 1er septembre 1939, les quatre batteries de 90 d'Orly font mouvement et prennent dans la journée les positions prévues par le général gouverneur militaire de Paris, participant ainsi à la défense anti-aérienne de la capitale (les batteries de 90 Marine sont les seules capables de tirer efficacement sur des avions à haute altitude dont on redoute l'action sur les grands centres) :
- 1re batterie : Charenton,
- 2e batterie : près d'Argenteuil,
- 3e batterie : au Bourget,
- 4e batterie : à Orly, en bordure du terrain d'aviation.
L'ensemble des batteries Marine est placé sous le commandement du capitaine de vaisseau Lemonnier, dont le poste de commandement est à Orly.

Le 3 juin 1940, Orly est bombardé à partir de 13h30 par plusieurs vagues successives. Les batteries d'Orly et du Bourget sont déplacées le soir même (la batterie d'Orly prend position à Grignon, à 2 500 mètres au nord d'Orly).

Note : à son retour de la campagne de Norvège, le photographe Jean Manzon est affecté à Orly comme servant de batterie (cf à Le regard du jaguar, Henri Rebatel, Editions Ouest-France, 1991, page115).

Photos du reportage(63)