L'exploitation des houillères, la principale activité économique de la région nécessite de grands aménagements dans la région de Colomb Béchar. Les six sites d'extraction comme Kenadza, Ksi Ksou, Bridia ou Bidon [1] sont reliés au centre urbain, lui même tête de ligne des communications vers le nord de l'Algérie. Le premier tronçon de la voie ferrée a été construit par la société "Méditerranée-Niger". Le travail dans les houillères occupe une grande partie des ouvriers algériens et dynamise ce lieu désertique. L'ouverture d'un nouveau puits et le travail dans les autres mines vont permettre l'approvisionnement en énergie de la future centrale thermique de Colomb Béchar [2]. En attendant, sur le site, c'est un incessant mouvement : du charbon extrait des mines part au lavage, des wagons partent en direction du nord du pays, des wagonnets sont activés par crémaillère, du minerai est trié sur un tapis roulant et de lourdes bennes sont poussées par les mineurs.
Note : voir les films ACT 5460 et 5485 (Gérard Py).

Note : le terme « Algérien », utilisé dans ce paragraphe, désigne les populations autochtones (à différencier des Européens d'Algérie).
[1] Ces précisions sont apportées grâce au compte rendu de l'opérateur de prises de vue et extraites d'un fascicule intitulé "Notions essentielles sur l'Algérie", édité par le gouvernement général de l'Algérie en 1956.

[2] Voir le reportage photographique ALG 56 155.