Un des dix parcs de réparation, relevant de la DSA (Direction des services automobiles), assure ici les réparations des véhicules isolés et la révision périodique de sections automobiles complètes.
Dans un vaste espace, sont parqués de nombreux véhicules, alignés dans des emplacements délimités. D'autres arrivent, passant la grille d'entrée : diverses voitures de liaison, des camions dont un de la Section de transport de matériel TM 514, des dépanneuses tractant des sanitaires, une automobile abîmée "qui a reçu à Verdun un peu de mitraille", etc. Stationnent également des " voitures machines-outils ", sorte de camions atelier transportant des outils et des pièces de rechange et dont chaque section est pourvue. Des soldats ouvriers s'affairent à l'entretien et à la réparation des automobiles. Ils disposent d'un atelier principal, d'une forge, d'un espace pour la soudure. Plus loin, se trouvent les réserves d'essence, le service automobile étant chargé du ravitaillement des armées en carburant. Les voitures réparées sont prêtes à repartir, après un dernier astiquage par les ouvriers. Dans la séquence finale, un soldat pose maladroitement des paquets de tabac sur l'aile d'un camion et bourre sa pipe devant la caméra, comme s'il s'appliquait à "obéir" aux consignes de l'opérateur.

Notes :
[Avril 1916]
Métrage d'origine 152 m.
5e armée.
Dist. Eclair
Film n° 243 dans la numérotation d’origine et dans le catalogue " Les films militaires français de la première guerre mondiale ", Françoise Lemaire, 1997.