Le 5 décembre 2013, le président de la République française, monsieur François Hollande, annonce sa décision de renforcer le dispositif militaire français en Centrafrique (Force Boali) afin d'éviter une catastrophe humanitaire dans le pays, c'est l'opération Sangaris qui débute. Cette décision est précédée de l'adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la Résolution 2127 qui prévoit en particulier : le soutien des Nations unies à la Force africaine, la MISCA dont l'effectif devrait atteindre les 4000 hommes avec le soutien par les forces françaises de cette force africaine, avec autorisation d'usage de la force au besoin.
Le 10 avril 2014 est créée par une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies l'opération MINUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique) qui a pour but la stabilisation de la situation dans les principales agglomérations et la contribution au rétablissement de l’autorité de l’État dans toute la Centrafrique. (La MINUSCA prit le relais de la MISCA le 14 septembre 2014).

Ce reportage se place pendant la phase de stabilisation du pays et du désengagement de la France en faveur des forces africaines de la MINUSCA, phase engagé depuis avril 2014 après une sécurisation du pays. Bambari est un lieu d'instabilité à cause des affrontements entre les communautés; c'est à cet endroit que s'était l'état-major de la rébellion musulmane, par conséquent cette ville est la clef vers le nord-est du pays mais aussi les mines d'or locales. Plus précisément ce reportage montre une partie du dispositif de défense de la plateforme de Défense située à l'aérodrome local qui sert aux troupes françaises de base. Rappelons que le 6 février 2015, la force Sangaris a transféré sa base opérationnelle avancée de Bambari à la MINUSCA.