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Un tireur au LRAC (lance-roquettes antichar) 89 mm F1 du 6e RPIMA (régiment parachutiste d'infanterie de marine) et son binôme postés lors des manoeuvres Iberia.

Photographe(s) : Christian Fritsch



Informations techniques

Procédé original Diapositive
Format d'origine 24x36
Support d'origine Acétate
Couleur Couleur
Orientation paysage

Propriétés

Référence DIA 91 296 105
Date de début 01/11/1991
Date de fin 08/11/1991
Photographe(s) Christian Fritsch -
Lieu(x) Hautes-Pyrénées - Camp de Ger -
Origine ECPA
Mention obligatoire © Christian Fritsch/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Manoeuvres Ibéria.

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Description du reportage

Depuis 1965, un exercice bilatéral qui a lieu tous les 2 ans en France met en oeuvre des parachutistes français et espagnols. Du 1er au 8 novembre 1991, un groupement mixte de parachutistes de plus de 1000 hommes dont 800 chuteurs (450 parachutistes espagnols et 600 parachutistes français) renforcé d'hélicoptères y a participé.
Iberia 14 a pour but une coopération interarmées et interarmes dans l'exécution de missions aéroportées et aéromobiles. Les états-majors espagnols et francais forment un centre d'opération unique. Les équipes de commandos espagnoles (PRP) et françaises (CRAP) ainsi que les compagnies de combat doivent adapter leurs techniques de travail et leurs moyens afin d'obtenir un rendement optimal dans leurs missions de marquage de zones de sauts, de renseignements et de manoeuvres.
Le smoyens engagés sont pour l’Espagne la BRIPAC (brigade parachutiste), la Bandera 3 (bataillon), la PRP (patrouille de reconnaissance profonde) et le GLAPAC (groupement de livraison parachutiste). Quant à la France, il s’agit du 9e RCP (régiment de chasseurs parachutistes) des CRAP (commandos de recherche et d'action en profondeur) du 14e RPCS (régiment parachutiste de commandement et de soutien), du 5e RHC (régiment d'hélicoptères de combat) et du 6e RPIMa (régiment parachutiste d'infanterie de marine).

La coopération franco-espagnole à la DIREX (direction de l’exercice) se déroule avec le colonel Bourgain, chef OPS (opérations spéciales) à la 11e DP (division parachutiste), et le commandant Deiva, commandant les transmissions au RITA (réseau intégré des transmissions automatiques).
L’exercice est supervisé par le colonel Amarger, commandant le 9e RCP (régiment de chasseurs parachutistes), le général Bertin adjoint de la FAR (force d’action rapide) et le général Germanos, commandant la 11e DP (division parachutiste).
Après sa mise à terre sur la zone de mise à terre du camp de Ger dans la région de Tarbes, le 9e RCP (régiment de chasseurs parachutistes) se réarticule. Sa 2e compagnie se met en garde dans le village de Lahitte-Toupière sous les ordres du capitaine Jaunin et progresse dans la région de Maubourgue. Des éléments franchissent un rivière dans les bois d’Azet.
Des palettes de1,4 tonnes contenant chacune un mortier de 120 mm et un fardier Lohr de la SML (section des mortiers lourds) du 9e RCP sont aérolarguées depuis un avion Transall C-160.
La Bandera 3 espagnole investit le camp de Ger. Un hélitransport de cette unité ainsi qu’un hélitreuillage de fardier Lohr espagnol a lieu.
Des tireurs d’élite et de LRAC (lance roquette anti char) du 6e RPIMa (régiment parachutiste d’infanterie de marine) participent à l’exercice.

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