Une opération de défense combinée de l'aviation et de la marine a lieu dans la rade Brest (Finistère), de l'alerte à la mise en action des batteries de côte.

Alerté de la présence de sous-marins allemands par un poste de TSF au centre d'aviation, un aviateur apporte un message d'appel au secours à deux officiers. A peine la cloche d'alerte sonnée, les hydravions sortent et préviennent la base maritime de Brest par bouée de correspondance. Sitôt averti, le lieutenant de vaisseau mobilise ses marins, qui se positionnent derrière les batteries de canons (155 mm L et 220 mm ?) postées dans un fort et sur les hauteurs de la côte (au loin, la Pointe Saint-Mathieu). Les servants chargent et effectuent plusieurs tirs dirigés vers la mer, observée à la longue-vue. Enfin, des dirigeables, survolant le site, participent à l'opération.
Métrage d'origine inconnu ; métrage conservé 118 m.
1+8 cartons en français.
Copie teintée.
Liste complémementaire. Service cinématographique, ministère de la Marine française.
Annoncé dans "Ciné-Journal" n°442/138, 02/02/1918.
Sortie : Omnia Pathé, Paris, semaine du 8 au 14/03/1918 ; d'après le catalogue " De Pathé Frères à Pathé Cinéma, 1915, 1916, 1917, 1918 " d'Henri Bousquet.

Le film aurait été réalisé par André Antoine, homme de théâtre et cinéaste. Il aurait été projeté en première partie du gala de représentation au Trocadéro à Paris en mars 1918 du film "Les travailleurs de la mer" du même réalisateur. Son équipe oeuvrait pour la firme Pathé mais le court métrage devait être offert au ministère de la Marine pour sa propagande et ses archives. Informations données par Philippe Esnault, historien du cinéma, dans un courrier du 20 mars 2008.