
VIDÉO
Unité française, le voyage du président Daladier en Corse et en Afrique du Nord.
Voyage du chef du gouvernement Edouard Daladier en Corse, en Tunisie et en Algérie, du 2 au 7 janvier 1939.
Première journée : l'accueil enthousiaste de la Corse.
Embarquement à Toulon à bord du croiseur "Foch". Arrivée le lendemain à Ajaccio. Dépôt d'une gerbe au monument aux morts. Revue des troues. Discours d'E. Daladier à la préfecture. L'escadre repart pour Bastia. Arrivée à Bastia. Défilé des troupes. Dépôt d'une gerbe au monument aux morts.
Deuxième journée : l'émouvante réception de la Tunisie.
Arrivée à Bizerte. Le cortège officiel se dirige vers Tunis. Le bey reçoit E. Daladier dans son palais du Bardo. Arrivée à Tunis, où il fleurit le monument aux morts avant de se rendre au palais de la résidence. Il passe en voiture au milieu de la foule. Revue militaire sur le boulevard Jules Ferry. Disccours d'E. Daladier à l'hôtel Majestic, à l'issue du dîner offert en son honneur.
Troisième journée : avec les défenseurs de la Tunisie.
Arrivée en train à Gabès. A Ain Tounine, grand défilé des troupes de l'armée d'Afrique : tirailleurs, artillerie demontagne, chars, spahis, goumiers.
Quatrième journée : l'indissoluble amitié des populations tunisiennes.
E. Daladier se rend à Sfar, à el Djein où il visite les ruines du colisée et à Sousse où partout il est accueilli par une foule enthousiaste.
Cinquième journée : le grandiose hommage de l'Algérie.
Arrivée du "Foch" dans la rade d'Alger. Débarquement de l'amirauté. E. Daladier traverse la ville pour se rendre au monument aux morts puis passe en revue les troupes et quitte Alger.
A chaque visite, des moments semblables se répètent : dépôt de gerbes au monument aux morts, revue des troupes, passage de la voiture du président au milieu de la foule. Le discours, quant à lui, s'articule autour de deux thèmes : l'unité de l'empire et la volonté de paix de la France.
Film uniquement en consultation - Aucune exploitation commerciale possible actuellement, même sous forme d'extraits. Recherche d'ayants-droit à réaliser. Droits non-ECPAD.
"Mais le film le plus représentatif de notre hiver de Munich, c'est le documentaire tourné à l'occasion du voyage d'Edouard Daladier en Corse, en Tunisie et en Algérie durant la première semaine de janvier 1939. Ce film est le coeur de la contre-attaque de la France face aux revendications italiennes. Composé des bandes d'actualités, monté en un temps record, il s'appelle Unité française : tout un programme ! Dès le mardi 10 janvier, ce film est présenté lors d'une soirée de gala qui réunit le Gouvernement autour d'Albert Lebrun, le président de la République, mais aussi des personnalités diplomatiques et militaires, comme le vice-amiral Darlan ou le maréchal Pétain. Le voyage en lui-même était une réplique à Mussolini, le film prolonge et amplifie cette contre-offensive. Il entraîne une adhésion dans les milieux du cinéma. Ainsi, leur organe professionnel déclare-t-il qu'" il appartient à tous les directeurs de salles de projeter cette bande ; cela faisant, ils feront preuve de patriotisme tout en donnant entière satisfaction aux spectateurs de leurs salles". En mai 1939, Unité française obtient - sans grande surprise tant il est soutenu par toute la volonté de propagande anti-mussolinienne - le Grand Prix national du cinéma. Aux yeux de Marcel Colin-Reval, son importance sur le genre impérial est fondatrice :
Depuis le film impérial sur le voyage de M. E. Daladier, l'empire français devient la grande vedette du cinéma français. (La Cinématographie française, 17 mars 1939)".
Source : LOUBES Olivier, Cannes 1939. Le festival qui n'aura pas eu lieu, Paris : Armand Colin, 2016, p. 91-92.
Première journée : l'accueil enthousiaste de la Corse.
Embarquement à Toulon à bord du croiseur "Foch". Arrivée le lendemain à Ajaccio. Dépôt d'une gerbe au monument aux morts. Revue des troues. Discours d'E. Daladier à la préfecture. L'escadre repart pour Bastia. Arrivée à Bastia. Défilé des troupes. Dépôt d'une gerbe au monument aux morts.
Deuxième journée : l'émouvante réception de la Tunisie.
Arrivée à Bizerte. Le cortège officiel se dirige vers Tunis. Le bey reçoit E. Daladier dans son palais du Bardo. Arrivée à Tunis, où il fleurit le monument aux morts avant de se rendre au palais de la résidence. Il passe en voiture au milieu de la foule. Revue militaire sur le boulevard Jules Ferry. Disccours d'E. Daladier à l'hôtel Majestic, à l'issue du dîner offert en son honneur.
Troisième journée : avec les défenseurs de la Tunisie.
Arrivée en train à Gabès. A Ain Tounine, grand défilé des troupes de l'armée d'Afrique : tirailleurs, artillerie demontagne, chars, spahis, goumiers.
Quatrième journée : l'indissoluble amitié des populations tunisiennes.
E. Daladier se rend à Sfar, à el Djein où il visite les ruines du colisée et à Sousse où partout il est accueilli par une foule enthousiaste.
Cinquième journée : le grandiose hommage de l'Algérie.
Arrivée du "Foch" dans la rade d'Alger. Débarquement de l'amirauté. E. Daladier traverse la ville pour se rendre au monument aux morts puis passe en revue les troupes et quitte Alger.
A chaque visite, des moments semblables se répètent : dépôt de gerbes au monument aux morts, revue des troupes, passage de la voiture du président au milieu de la foule. Le discours, quant à lui, s'articule autour de deux thèmes : l'unité de l'empire et la volonté de paix de la France.
Film uniquement en consultation - Aucune exploitation commerciale possible actuellement, même sous forme d'extraits. Recherche d'ayants-droit à réaliser. Droits non-ECPAD.
"Mais le film le plus représentatif de notre hiver de Munich, c'est le documentaire tourné à l'occasion du voyage d'Edouard Daladier en Corse, en Tunisie et en Algérie durant la première semaine de janvier 1939. Ce film est le coeur de la contre-attaque de la France face aux revendications italiennes. Composé des bandes d'actualités, monté en un temps record, il s'appelle Unité française : tout un programme ! Dès le mardi 10 janvier, ce film est présenté lors d'une soirée de gala qui réunit le Gouvernement autour d'Albert Lebrun, le président de la République, mais aussi des personnalités diplomatiques et militaires, comme le vice-amiral Darlan ou le maréchal Pétain. Le voyage en lui-même était une réplique à Mussolini, le film prolonge et amplifie cette contre-offensive. Il entraîne une adhésion dans les milieux du cinéma. Ainsi, leur organe professionnel déclare-t-il qu'" il appartient à tous les directeurs de salles de projeter cette bande ; cela faisant, ils feront preuve de patriotisme tout en donnant entière satisfaction aux spectateurs de leurs salles". En mai 1939, Unité française obtient - sans grande surprise tant il est soutenu par toute la volonté de propagande anti-mussolinienne - le Grand Prix national du cinéma. Aux yeux de Marcel Colin-Reval, son importance sur le genre impérial est fondatrice :
Depuis le film impérial sur le voyage de M. E. Daladier, l'empire français devient la grande vedette du cinéma français. (La Cinématographie française, 17 mars 1939)".
Source : LOUBES Olivier, Cannes 1939. Le festival qui n'aura pas eu lieu, Paris : Armand Colin, 2016, p. 91-92.
Catégories
Entrées extraordinaires |
Deuxième guerre mondiale |
Propriétés
Lieu(x) | Afrique du Nord - Corse - |
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Personnes représentées | Daladier, Edouard |
Informations
Référence | FT 172 |
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Durée | 00:37:18 |
Format d'origine | 35 mm |
Couleur | Noir et blanc |