PHOTO
Verdun. Le buffet de la gare. [légende d’origine]
Catégories
| 1916-1917 Verdun |
| SPCA [section photographique et cinématographique de l'armée] (1917-1918) |
| Ville |
| Dommages de guerre |
Mots clés
Informations techniques
| Procédé original | Négatif |
|---|---|
| Format d'origine | 9x12 |
| Support d'origine | Plaque de verre |
| Couleur | Noir et blanc |
| Orientation | paysage |
Propriétés
| Référence | SPA 29 Y 894 |
|---|---|
| Date de début | 01/04/1917 |
| Date de fin | 06/04/1917 |
| Photographe(s) | Ernest Eugène Baguet - |
| Lieu(x) | Lorraine - Meuse - Verdun - |
| Origine | SPA/SPCA |
| Mention obligatoire | © Ernest Baguet/ECPAD/Défense |
La photographie est issue du reportage suivant :
Verdun et sa région en avril 1917 : visite du général Nivelle, cantonnement et dirigeables parqués.
Voir la notice du reportageDescription du reportage
Ainsi réalisé dans Verdun et les villages des alentours, ce reportage témoigne également des conditions de vie endurées par les combattants stationnés dans les campements de deuxième ligne. Ponctuée par les corvées de nettoyage d'armement (nettoyage de canon de 75 mm, de 220 mm) et de construction d'abris et d'obstacles (construction de chevaux de frise à Avocourt), la vie des combattants s'organise autour des phases d'attentes. Non loin de là, un ballon d'observation prend les airs.
Disposant d'un réseau de chemin de fer (poste d'aiguillage de Belleville) pour ravitailler ses troupes (gare de Rampont, gare improvisée de Blercourt), l'armée opère quotidiennement des déchargements d'obus à destination du front (tranchée de Calonne) et des ravitaillements en vivres (soupe, vin et viande fraîche) dans les camps improvisés de la région (camp des Clairs-Chênes à Blercourt, camp du Bouchamp à Calonne et camp d'Avocourt). Les parcs automobiles et de dirigeables sont constitués à proximité du front.
Omniprésentes, les traces des combats dominent le paysage de désolation. Les épaves et les tombes des soldats et de leurs officiers (cimetière de Verdun), complètent les dégâts provoqués par les bombardements sur les bâtiments. Les gares de Verdun, le quartier de Belleville et la côte Saint-Michel (panorama sur la Meuse, sur l'hôpital et le fort pourvus de DCA) portent les stigmates des bombardements (maisons éventrées, épaves de voitures et de matériels en tout genre). Blessés par des obus, les chevaux sont soignés près de Souhesmes.
Photos du reportage(89)
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Près Verdun. Fort St Michel. Maison bombardée, une saucisse.
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Près Verdun. Côte St Michel. Caisson de 75 démoli avec ses munitions.
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Verdun. Gare. Poste d’aiguillage à côté du pont près du village de Belleville.
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Verdun. Belleville. Réparation du pont de chemin de fer par le 5e SCF.
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Verdun. Gare. Halle aux marchandises et bureaux de la petite vitesse démolis.
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Verdun. La gare, ruines du bâtiment de la Société de consommation de l’Est.
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Verdun. La gare. Epaves du champ de bataille.
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Verdun. Gare Meusienne (côté des voies).
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Verdun. Gare Meusienne. Ruines d’un bâtiment, hangar des dirigeables.
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Blaincourt (Meuse). Gare de ravitaillement.
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Verdun. Le pont Galavande bombardé par un avion.
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Rampont (Meuse). Officiers attendant l’arrivée des généraux Nivelle et Guillaumat.
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Près Verdun. Belleville. Le hangar des dirigeables.
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Rampont (Meuse). Arrivée des généraux Nivelle et Guillaumat.
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Près Verdun. Belleville. Maisons détruites près du hangar des dirigeables.
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Rampont (Meuse). Arrivée des généraux Nivelle et Guillaumat.
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Près Verdun. Belleville. Le hangar des dirigeables.
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Près Verdun. Belleville. Secteur Marguerite. Boyau n°4.
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Rampont (Meuse). Gare de ravitaillement.
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Près Verdun. Eglise et village de Belleville.