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Verdun, Meuse. Le théâtre (intérieur). (8.7.16) [légende d'origine].

Photographe(s) : Ernest Pierre Henri Miguel Machard


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Vue intérieure du théâtre de Verdun, détruit par les bombardements.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 13x18
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation hauteur

Propriétés

Référence SPA 21 C 2395
Date de début 08/07/1916
Date de fin 08/07/1916
Photographe(s) Ernest Pierre Henri Miguel Machard -
Lieu(x) Meuse - Verdun -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Pierre Machard/ECPAD/Défense
Domaine public Oui

La photographie est issue du reportage suivant :

Etat des lieux de Verdun et sa région en juillet 1916.

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Description du reportage

Réalisé à Verdun et ses environs, ce reportage témoigne des destructions provoquées par les bombardements sur les habitations et les monuments religieux des localités traversées par l'opérateur. Partout, les mêmes scènes de désolation et de ruines se répètent. Dans Verdun, la cathédrale, ainsi que l'ensemble des bâtiments publics, religieux et militaires (évêché, jardin public, théâtre, chapelle Saint-Jean, collège Marguerite, les halles, rue Saint-Pierre, rue Saint-Victor, place Chevert et de la caserne Marceau) ne sont plus que des amas de ruines. Des barricades sont édifiées dans les rues avec des pierres de taille issues des maisons démolies. Les forts de la ceinture de Verdun ont également souffert des bombardements lourds. Le fort de Souville est en ruines, son entrée principale obstruée par les décombres. Le fort de Moulainville a été touché à quatorze reprises par des obus de gros calibre qui ont entrainé sa destruction.

Dans ces paysages de ruines et de désolation, les soldats poursuivent néanmoins leur vie quotidienne. Au ravin du Triage, dans la forêt d’Argonne, les hommes prennent leur douche. À la Falouse, un cantonnement de soldats s'est établi dans les carrières environnantes. Au ravin des Courtes Chausses, un instructeur dispense un cours de mitrailleuse. Des chevaux prennent leur bain dans les environs de Louppy-le-Château, tandis que, dans Verdun, un groupe de soldats pose aux côtés d'un mannequin de couturière.

Note : vingt plaques de verre originales ont été déclarées comme nulles dans le registre de légendes de l'époque.

Photos du reportage(121)