Les ponts métalliques, sur l'Aisne ou sur un canal, sont effondrés. Des passerelles, dont une sur flotteurs, ont été construites. Une estacade a été aménagée pour maintenir les communications en cas de débordement de l'Aisne. En vue des lignes ennemies, une haie artificielle est élevée sur la partie de la route qui conduit aux boyaux. Des abris en rondins sont adossés à un talus. Les soldats sont au repos devant les abris ; attablés autour d'une table rustique, ils posent pour la caméra. C'est en effet, « une grande distraction lorsque les soldats se font enregistrer par le cinématographe ». Des hommes en képi construisent une « cagna ». Une cloche d'alarme, qui doit prévenir de l'arrivée des gaz asphyxiants, est accrochée sous un auvent à un arbre auquel est appuyé un planton. Un barbier coiffé d'une tarte de chasseur alpin fait sa tournée.

Notes :
Date supposée : janvier-février 1916.
Métrage d'origine inconnu ; métrage conservé 130 m.
1+9 cartons en français.
5e Armée.
Dist. Eclair.
Film n° 171 dans la numérotation d’origine et dans le catalogue " Les films militaires français de la première guerre mondiale ", Françoise Lemaire, 1997.