VIDÉO

[Villers Cotterets et environs en juin 1918. Démonstration d'un moteur Gnome et Rhône.]

Réalisateur(s) : Inconnu



Pourquoi ne puis-je pas télécharger cette vidéo ?

Le 28 mai 1918, les Allemands lancent une nouvelle offensive et enfoncent le front de l'Aisne, s'emparant des positions du Chemin des Dames, et bousculant les forces françaises vers la Marne. Les unités françaises, avec l'aide d’unités américaines, parviennent de justesse à stopper l'avancée allemande.

A Retheuil, (Aisne), le 5 juin1918, plan panoramique sur un cantonnement français, où des chevaux se reposent. Le village à l’arrière-plan. A Mortefontaine (Aisne), au lieu-dit du Moulin, des canons de 155 mm GPF Filloux sont en batterie. Les artilleurs exécutent plusieurs tirs. (1)
A Villers-Cotterêts (Aisne), place du marché, la tour de l’horloge a été touchée par un obus ; des gravats sont répandus autour de la fontaine. L'église semble intacte, alors que des soldats circulent dans les rues ; devant le portail, des membres du YMCA distribuent du café aux soldats. Dans la forêt de Villers-Cotterêts, des travaux de défense sont effectués par les soldats, creusant de nouveaux abris à l'aide de pioches. (1)

A Fresnoy-la-Rivière (Oise), des prisonniers allemands capturés du coup de main de la Hautebraye sont évacués vers l'arrière du front, escortés par des gendarmes à cheval. A Palesne (Oise), le 18 juin 1918, un char Renault FT 17 ayant pris part au combat progresse en lisière d’un bois ; un soldat fume assis sur l'avant du véhicule et un autre à l’arrière. A Pierrefonds, un autre détachement de prisonniers pris lors de la même bataille marche sur une route.
A Chelles (Oise), le long d'une route de campagne et dissimulée par une haie, une batterie de canons de 155 mm GPF Filloux ouvre le feu sur les positions allemandes ; plan sur les tirs vus de l’autre côté de la haie et plan sur les artilleurs approvisionnant une pièce dans un dégagement de poussière et de fumée.
En forêt de Compiègne (Oise), le 19 juin 1918, un groupe électrogène de TSF stationne ; les hommes ont aménagé une petite cantine à l’abri des camions et nourrissent des poules en cages et des lapins pour améliorer l’ordinaire. (2)

Essais d'un moteur rotatif d'avion de type Gnome et Rhône. (3)
Démonstration de l'ouverture et de la fermeture des soupapes d'admission et d'échappement dans un des cylindres coupé pour les besoins du film. Démonstration de l'admission des gaz et de l'éjection après un tour complet et retour au point mort haut (le mélange est matérialisé dans le cylindre par une matière compressible ressemblant à de la ouate). Gros plan sur l'arbre de l'hélice, pose du capot de l'hélice sur le carter. Un technicien manipule un morceau de cylindre coupé et montre le coulissement du piston dans la chambre, puis montre du doigt le trajet des gaz à l'entrée et lors de l'échappement.

En tout premier plan du film et sans rapport avec les sujets, figure une séquence de quelques secondes sur le mouvement de recul des éléments de deux mitrailleuses lors du tir.

Notes :
(1) Compte rendu de tournage n° 1443 de Camille Sauvageot le 5/06/1918 ; métrage d’origine : 70 m. Reportage photographique SPA 65 Y d’Ernest Baguet.
(2) Compte rendu de tournage n° 1465 de Camille Sauvageot les 18-19/06/1918 ; métrage d’origine : 108 m. Reportage photographique SPA 67 Y d’Ernest Baguet (plaques concernées manquantes).
(3) Comptes rendus de tournage n° 1370, 1404, 1433, 1439, 1442, 1459, 1473, 1476, 1506, 1543, 1569 et 1585 de Joseph Faivre, Edmond Floury et Daniel Quintin, du 17/05/1918 au 20/07/1918 ; rushes tournés pour le service de cinématographie technique (SCT) de la Direction des inventions, et destinés au film conférence n° 27, un film d’instruction sur le moteur Le Rhône 120 HP.